. ■ w* ' P aralysie Concierge Téléplione SOUS-MARIN BOUT A BOUT îbaïul Capsule géomètre ou ri Intermède dand /Sous 1 avalanche d étoil larbi d Ce coq s étrangl ous les bâtons n ont plus qu un bout les lourelies 1 P e es es gencives liant national an pan ans 1 l au service de son corps une nappe de velours étend y e avec un c la personnalité s il histoires d en est 2 0 T ans : le bonbeur sommei eux voleurs scap . /Seul avec Dieu sous-marin grand ouvert liante la merveille dévastée.. Les sleepmg-cars ont passé la rive escalier II SU X d 7 un épbèb e prototype à deux têtes tubul de d baudriers d et nous o u renés eux comme d épuration pi rituelle S ure :âteb ers aux tridents poitrinaires Le square est une belle galette de crottin jMettez d es r saxophone de langueur s La brusque virtualité d a suivi le courant classique d incursion sans formule tardi direction intérieure d sur un l’œil es mers eue Aux croisements de trains il des indicateurs a y une (policiers Lnfin avez-vous tué beaucoup de petits vieux ; a craniologie est une science pépère terreur règne au camp des maraîchers ALalikoko vient d ? une colline Cl aire conscience Ici îve ià-t> grands joncs vaporeux burateur symbolique Aterci 1 as un soupir 1 amertume enfantine d es lus loin P un amour • GK a voici qui s eieve au car L D a le prétexte heurté d une alité Hannetons-marionnettes i faites 1 S ous epouser sa mere (lliil) a quête... 11 A y eux La tonne aventure oux qui oncenr lante sans mpi Qu est-ce qui se cac n œuf de bique Voie sur un nez et niche au trou suave Voyons les gratte-ciel sont-ils des gratte-cul L Amérique est aussi loin que Sous-ventrière lie d a cuisine rou ans lue 1 Olympien 7 e palier à gauche haque an madapolam sa Le bourgeois eclos canari de cette nuit tragique U d huit d mais, on oanse au Volupté dissonance dans c reste à ma droite hypothétique espérance du Cap Singapour Glascow e pique Sur la nappe de velours semée de il es sleepmg-cars ont passé fractuosité d rase de doul eurs et eurs la Russie Voici F 1 tan tin o p le Nev Marguerite BUFFET. -York C la rive des pleurs ons A Céline ARNAULD. Paul DERMEE. ' PREMIER ET DERNIER RAPPORT DU SECRÉTAIRE DE LA SECTION D’OR EXCOMMUNIES — Oui, lorsque l'on vous a élu, vous netiez pas Dada. Maintenant, vous vous révélez comme Dadaïste — Nous sommes ici pour vous juger, proclame Wassilieff, habillée en prêtresse de la guillotine. Sûr de sa majorité, peu soucieux cipes et de chimères, mais uniquement occupé de poli tique réaliste, Birot ne cessait de réclamer le vote. llellessen dit quelque chose qu'on n’entendit pas. Quelques Busses s’étant mis à parler dans leur langue, Gleizes leur rappela que les débats avaient lieu en français. Mais Larionow s’entêta : — Lui pas comprendre! Croisement de' 1er entre Bibemont et Survage sur la nationalité de la politesse. Survage, tout rouge, souille sur le crâne de Bibemont, d'où s’envolent des étincelles. Picabia, enfin, excédé, annonce : — Nous donnons tous notre démission. — Comme peintre aussi? demande Férat. — Mais nous emportons le titre de la Section d'Or tl gardons la salle, continue Picabia. Le tumulte, alors, devint si formidable, que le patron de la Closerie vint fermer le gaz. A la lueur ue Birot, planté dans un coin, les débats continuèrent. — Je propose qu’on leur abandonne le titre, disait Boch Crey, et que nous nous appelions : « Passa vant ». Ici, quelques interruptions en russe, intraduisi bles... parce que je ne connais pas l’idiome. Arcinpenko n’avait plus souvenance de la Section d’Or d’avant la guerre. — Je peins pour quelques amis, confiait Kupka. — Et un peu aussi pour vendre, ajoutait Gleizes. — Oh! c’est extraordinaire de la part d’un homme qui a des millions, s’indignait Tzara. ici, Breton retira ses lunettes, et on procéda au vote. Survage monta sur une chaise, et, avec une foive de catapulte, proclama : — Ex-pui-ses^ Vous êtes ex-pul-sés! Cependant, Gleizes n’avait toujours pas trouvé le petit écrit conciliatoire qu’il devait lire... Et il avait 1 air de plus en plus embêté. Très absorbé par ses fouilles/ il vota, distraitement, contre nous. * * *. Dada ex-pul-sé, la séance de la Section d'Or, réfor mée, se poursuivit jjar des élections. Certains, fié vreux, étaient en bas, et n’attendaient qu’un appel pour monter. C’est ainsi qu’Angiboult, Irène Lagut, Lambert, Bij-Bousseau, Léger, Valinié, Braque et Laurens prirent les sièges dadaïstes encore tièdes. Gris s’était précipité chez DADA afin qu’il le re commande à ces Messieurs du Comité. Hélas ! l’homme le plus intelligent du Cubisme, l’auteur d’aphorismes célèbres fut déclaré in-dé-si-ra-ble! Voilà le Cubisme bien peigné, bien frisé; il sourit gentiment à Monsieur et ne met plus ses doigts dans le nez. J Le Ministre des Beaux-Arts peut venir. Paul DERMEE. Par un après-midi pluvieux de novembre 1919, dans la salle à manger de Balzac, Gleizes et moi, nous bu vions du café, dans les tasses du Maître. « 11 faut venir, Dermée, 111e dit-il, car nous voulons faire une chose très iarge, par-dessus les chapelles. Assez dçs excommunica tions majeures fulminées de groupes à groupes. » C'était de la Section d’Or, ressurgie sur l’initiative d’Archipenko, de Gleizes et de Survage, qu’il s’agissait. Le soir même, j’étais à la Closerie. Réunion de début, wagon de chemin de fer. On allait tous à Péri gueux. — Ah! vous êtes peintre, Monsieur? — Nous partagerons nos provisions en route! A chaque station, quelque nouveau voyageur mon tait. Birot s’installa ainsi un soir; mais, me voyant dans mon coin, il déclara qu’il ne pouvait « siéger » seul avec moi, qu’il lui fallait un chaperon, afin de ne pas encourir en 111a compagnie l’hostilité de certains ma quereaux de lettres qui le terrorisaient visiblement. Ses vœux devaient être comblés, car la Section littéraire s’enlla soudain â tel point — malgré des volontés sys tématiques de tenir la portière fermée et de rester entre soi, — que nous étions onze lorsque nous abordâmes le Périgord. Je dois ici un aveu : j’adore les entassements du Mé tro et les nez-à-nez hétérosexués de l’ascenseur station Lamarck. Pour mon humble part, je votai donc pour toutes les admissionis en répétant le mot de Gleizes : Pas de jury, pas de chapelles! » Dieu le Père 11’est ni catho'ique ni protestant. On a plus chaud quand on est bien entassés. Puis, curiosité malsaine de chimiste, je voulais voir ce qui arriverait si l’on mettait tous ces corps en présence. Sitôt en contact, l’élément Dada agit avec la plus ter rible efficacité : gaz asphyxiant ici, drastique là, coro- sif, épilatoire et convulsif, sternutatoire et béri-béri, mangpurs de riz décortiqué, purgatif, aile souillée, ca talogue de l’exposition, pilaf! Toute cette activité bio-chimique se traduisit par une élévation considérable de la température du milieu. Déjà, cela commençait à nous brûler les doigts. * * *. cas, on pouvait compter sur lui comme média teur, etc. L’Assemblée générale extraordinaire fut convoquée le mercredi 20 février 1920 à la Closerie des Lilas. Le ban et l’arrière-ban des cubistes s’étaient rendus à l’ap pel. Dada lit son entrée à 9 heures et prit place face à l’accusation, représentée par Gleizes, Archipenko, et Survage, qui siégeaient au centre de la salle. L’avocat de la défense fut le brillant, fougueux, élo quent, irrésistible Bibèmont-Dessaignes, qui nous lit, penser tous à Caillâux, que nous venions de voir défen dant sa peau à la Haute-uour. Bien ne resta des prétextes que l’on vonfail invoquer pour — Lnfin, conclut UuBemont, non, dans la S. d’O..? A quoi Survage répondit : — Non, vous 11’êtes pas libres,. Ce fut alors uju vacarme épouvantable et un vol d’in terruptions, de mots empennés visant au visage. Les dames sténos, au lieu d’être à leur poste, jouaient aux W.-C. avec les enfants de chœur. C est pourquoi nous n’avons n’avons pu ramasser que quelque s liée h es sur le champ de bataille. Survage brandissait son parapluie,.Gleizes cherchait en vain élans toutes ses poches les propositions concilia- toires qu’il devait apporter... Et il avait l’air très em- b ê t é ! / d’idées, de prin- nous expulser, est-on libre, oui ou Birot, expert aux choses de la politique et aux com binaisons de couloir, faisait penser à feu Mande!. 11 éclairait comme une chandelle verte le coin où il sié geait, et répétait, inlassable : a Votre coup a été bien monté. Vous avez voulu nous faire pièce. Maintenant, on va voir qui aura la majorité, vous ou nous. » Chaque fois qu’il disait : « nous », deux grands yeux navrés se tournaient vers lui. Hoch-Grey aurait certes préféré rester — ou partir — avec nous. Mais ehe demeurait fidèle à la Sainte Alliance. u Au fond, confiait Mme Germaine Albert-Birot à sa voisine, ce que je fais est tout à fait Dada. Ils me sont très sympathiques. » Mais un regard la fit bien voter. Mlle Tour-Douas confiait à Mme Céline, Arnauld : Vous savez, j’ai beaucoup de sympathie pour Dada, mais on est venu me dire que ce n’est pas sérieux. Je préfère l’hermétisme du Cubisme. » A quoi Céline Arnauld répondait: « Le Cubisme n’est pas hermétique du tout, puisqu’il a des fuites. Quant ils ont tous beaucoup de talent. Les non-dadaïstes sont des farceurs. » Pourtant, oui ou non, allait-on avoir, pour Dada, une des trois séances que l’on se proposait d’organiser au cours de l'exposition de mars? La section littéraire, réunie le 21 février à la Closerie, après avoir élu Eluard, décida, contre l’opinion des peintres du Comité, que la séance Dada aurait lieu. Pour calmer les susceptibilités diverses, Gleizes promit d’arranger cela et d’expliquer en tête du catalogue que les diverses tendances sont librement représentées sein de la Section d’Or, etc... Mais la nuit porta conseil. Le cyclone Dada appaïut en songe à Gleizes, Arelii- et ils le virent dévastant tout (( aux dadaïstes, m Cependant, Mme Juliette Roche, venue assister aux se glaçait à mesure que la situation au jeux du cirque, devenait plus nclte. Puis encore : penko et Survage, sur son passage, arrachant leurs tableaux de la cimaise et mettant en fuite les acheteurs épouvantés. 11 fallait en finir et chasser le loup Dada de la cubis- terie. Archipenko s’élait frappé d’une façon extraordi naire et avait pris la chose terriblement à cœur. Gleizes affirmait par téléphone que tout s’arrangerait, qu’il fallait seulement une grande explication; qu’en tous Izara et Archipenko parlent nerveusement de la Suisse. 1 z a r a . — Vous avez dit, à Zurich, que l’art est une maladie. Archipenko. — d’une façon maladive. Survage fait des reproches à Soupault : Oui, mais il ne faut pas comprendre 1mm « *; • N 12 P rix : 2 F Dépositaire : AU SANS PAREIL / P ans umero rancs M ars 1920 é" A 37, Avenue Kléber, Paris nnee