- I S U 9 . »(*) la lune soit accrocb lait mal es semences gonflent f si les scies à chantourner des oiseaux avariés grésillonnent dans les forêts de scies les animaux à cornets vermillons glissent les uns dans les autres comme des boîtes chinoises les étoiles pantins les fleurs pantins et les hommes pantins coupent leurs ficelles les plongeurs cartésiens traversent en sifflant les salines qui sont plus belles que les jardins de louis XIV dans les carrosses de maroquin lentement je monte la perche kilométrique je pose mes œufs dans les trous d’arbres des pierres kilométriq de tous les coins du monde ne sont que des meissoniers masqués ils imitent le coup de la langue et la convulsion de la langue de la pompe des nuages un terrible mene tekel zeppelin leur soufflera quelque chose on les jettera aux chenilles comme nourriture on leur plantera des barbes dans de faux endroits ils se balanceront aux lassos des étoiles quoique en ace comme une ace 1 ange d l'œil ans les ta liles 1 lantes leurs fleurs sautent les lions succombent devant 1 pleins de diamants entre 1 me f sur et si tu rappes aux P d eurs guentes avec es arrosoirs ues griff se lèvent maintenant des dadaïstes mais au fond ce es es les guid portent des tabli portent des bottines de bois es icrs bois es oiseaux préparé et l’orchestre privé des dadaïstes leur en sera les oiseaux sont pleins d écb os leurs œufs roulent leur raie supporte le mât d leurs semelles sur les fb sans cesse de leurs petits cœurs bent îeu u ciel >' LES VRAIS DADAÏSTES SONT SEULEMENT LES DADAÏSTES DE LA RUE DES MIROIRS animes qui marc de neige brisée ils invoquent di u ciel baissée leurs la cb A aine * h a ers a cbeval bent f V a roue marc méfiez-vous des imitations demander dans les magasins de livres seulement les dadaïstes de la rue des miroirs moins les œuvres qui onl été mouillées spiritus rector tzar tristan ,1 es graines noires sur ou au aquadadatinta par le raspoutine dadaïste avec et ARP ' * > à paraître prochainement Picabia. le portrait de l’auteur par Francis R avec (Traduit par TR. TZARA). TABLEAU PAR CROTTI Prophétie forte V 1921 Périscope La rapière s’est plantée dans le limon tatoué de la taupinée maison faite à tâtons avec l’aide du violon après le solstice la mort des chan teurs des buissons et des javelles cathédrales séchées par des chansons J’ai vu et j’ai compris l’erreur de toute doctrine le message lyrique du mime et la nuit prolongea gaie et éternelle dans les yeux ||Liti*S, x vrv# Quand les boissons des cabarets peints pas f saient avec leurs lanternes par la forêt les oiseaux volaient des^ morceaux de lumière et les cachaient dans leurs nids Printemps de chê toujours plus bas que tes epauies sont sacrées ou toit incliné A * 7 1 eue vernisse des chants resteront - L 7 es mains i * i Sur lesI pli émx une i étoile pivote et se 'coiffe de nombre L attente est u no liasse au souvenir zélé une c • 0 '«elques fleurs c V se f. Au clair d î s attarde montre en hanteront C C e ma u • 7 — gare au piéton qui voiture ^ T , annee s egouttera 1 de stout mélodique de ses jeunes main au coin d es rues comme un peu habits mordorés S de mortels coups de chapeau gentillesses rembourrés def, 1 tomb Aussi vous recevrez Indigestion d’étoiles intoxication lunaire et la commença sous le clocher que traverse rli l’éclair en sourdine Tous les nids s’étaient al lu mes et dans les yeux se mourait le dernier rayon de la spontanéité Affolés les criquets pèlerins se posèrent à trois au bord du croissant de la lune descendue sympathie sur les seins d’Argine Ah le mime a parlé la rapière plantée dans les mots du solstice en rire qui vient de naître .* .■ r .• •xxx à la haine d» fête n il échappera pas O es .* * .* :•: x •. î T aux ous les carmes ne sont pas Attendez d .• « d le jour qui Sous 1 auvent d une ménagerie V 9° U era a OllC • V V vous sixième - . .• ,* illusions f 7 et vos années. . . xx umerez vos par Les yeux ne servent qu à fuir - la main qu à pl Un vélo est limage de 1 â Q eurer ame Humaine — Le froid drait les femmes mm. .* . :?• .* X: H I a / .V V -■ gg -m .■ -y. Xx ? x: du métal dites / V amoureuses : -vous ren des treuil X .v •*. -• t * ■c• / f f . ’• dresser 1 Les xtfx: et •XX xx. es re routes ont s pour Le basilic tomba foudroyé par son propre V •• •• ■x :'xx: m yyyy v .• > tout amour est un pont-levis à jamais 1 PAUL DERMÉE .■ / xxxx;* / .v regard %v. XXX •xxx ms xxx: ¥ .* .• .* . .•.*. / •••■•• 3t' X CÉLINE ARNAULD s «V»V» •• /.‘.V Admiration 3 JÉSUS-CHRIST RASTAQUOUÈRE CROQUIS DADA Voici le dernier livre de Francis Picabia. Je ne sais vraiment pourquoi je le conseillerais plutôt à tous les plus mondains : leur échafaudage méta- haut duquel siège toujours Jésus-Christ filles, il le dédie x x y. m y » •• car M aux jeunes V mm wmm figure, un visage . Un lieureux moteur cl délassement si v> • V m V. ■.W. \ L)acla est un personnage 88m % x S y •. sans ■. xxx M H ilB y v philosophes et même aux > < •v II HH s*.> ■X \ \ x f . issiï v y :■ S S •• s y : ?» .• 1 1 y v physique est un escalier au t >: m m *. S A il *.■ y •• y v Î5:S * $ » e sans traits et sans yeux ■ . S: m v .■•■.s » w v •• X .•X.’.yy. . v .• y *. mm :i¥: V v / Rastaquouère m V •. v y y V.v ■> •• «■ >:■ :■ s V .• SÜ s a 1 XX •• x % ¥ sssy iixxxxxxxxxxx SSKWiSS; •. X v X XXX S; •< v x : » •x: : x: lutaire v f s > x: V s •. •• y 1 . . i>. • aisir pour i imagination F esprit. Je le connais en tous cas comme x: ••■*■: dire l’auteur par le rapprochement imprévu de ces deux mots qui peuvent passer pour des termes de publicité auprès des xUx: x: x .* ■xxx •x: •. / •. s iiii Que veut X II v.y .• sa > . *. & il ? un *. .•. x: nous ■. >v.y •• •x.: .• . V . :■ s H* •• .. v 15 x: . xxxxxx; V.> •xxx . I Sh| x: •. > m v XX . X ïx V i ■. : XX.y .•.••xxx. *. s r. ;• y v . v xxx: *. <: x c :• •. v X 1111 . . s . x: .• 1 i e 1 il V •• s x ■* si a Sifi? !•> v rnSm^M m Sa .■ •• •• X '•‘•XX . •/ xxx xxxxx: ••.y. tas *x> ■ > S v.y. .. ■. x; xxx <: v •/.v x>-x V x . pour meilleur compagnon le sourire, ce cbarme que ■. .y s y v esprits vulgaires La masse n •xxx; •. v y •- \ •> :• \ x •xx‘<i .• •x.a: in x \ J& ■••:>:x:'xvx: ■a •• x .• •• N x: :xxx i vc» •. % X •y X XX xi-aa V v v •. \ ■. N Xÿ y XX' XXX N ü§ xxxxx: ■. y *. x: V lli s •. N xxS5 ■. X XXX s y •XX XX- x: *» mm V x w.v.v ' ■ i « ■ ,v s •xxxxx:'- v mil x-x; x mssA *. XXX •: : *. ... :XXXxxx:ÿ.... ïi&ÉS&i ;■ N •• V •• XX: t •X s ", •XXX •. M V ■•••X •• v-xxiixX :XXX-x:¥v 'il \ ÿ .■ •. ’est attirée que par l’aspect des croyances et fait de tout objet de foi un brillant Rastaquouère à cause de ses nouveaux diamants s Si;: de 1 amitié XX \ •x :• y. •• *. *. X > n i v-xx: •; xxxxx ,*.v vXXX:*x. .• XXXXv ‘.N xXXX;: > ,■ •XX-XX* s :;XXX< v v lÜ •, V V 9 *. pareequ il a toujours |§§ •XXXXXXXX.v.v xx; XXXX de gens ignorent et S •XX.* •• M ■• .• •a. xxx x.xxx xxx V XX y.; v. x; X a -•-•XXX: II j V s xxx: •. |V x: s ■• :Xx;-xxxxx x •. m mkm :x-x: X...VN V •,v.-W:?. s y. •• •• I •XXXXX s .• si x: :X; y s Sf N •• 11» siiipî s *. ■:• xx: s •xxx i;i;i XX •X.vXy ■. V xxx X-x: *. xX v •. •x. w s y 11»« -• ••\y< tant Si \ xx :> s ,,I#I xxiXXXXXXXXX; *.y \ x: *• .;• >v. •. VAS S s s \s V *. N V \ XX xxx x’.xx: s •« XX xxXXXX' *xxxx s « •• •xxx:;:; y v ■•iliiiii XX X •xxx y XX: :XXX •xx: •• ■XXXX-:- '.N Voici pourquoi Francis Picabia nous présente Jésus sous ce costume qu’il réhabilite Vous trouverez dans ce livre un pittoresque paradoxal qui pourra d’autant moins rester incompris que des entr actes permettent au lecteur de goûter des anecdotes exotiques et reposantes . Xv V V V leur pliysiono •• y V \ dont ils ne pourront jamais lette. •. » ! s V orner *. •ÿ$XX: s xx:?: Si XXX.v.v-' XXXXX-'xX s y *x fi xxxxx y .y F / f m y / ■. > ‘.S v , *. y y* sv.'.’.s •• &-X M s •• •• ». V. IIIIII -il# •• V.’.S I XX X :X s *. x: *. !*> X xx;:;: -.x: x ■<•: .• mie d •xxx N ■. XXXX •> XvXXXXX.nv.vX*-' s .*. V •• s :• : SS SSS •:•: . XX.VvVXxsVss-x: x: W.VsssSSS'A •xxx wœwsv •'.LSSV.SS x::xxx.sv.-.*.--nv e .sci ne MAN RAY RIBEMONT-DESSAIGNES MARIE DE LA HIRE