111 la raison sociale. De même que F Allgemeine Elec- tricitaets-Gesellschaft, quand elle a créé chez nous une filiale, avant la guerre, s’est appelée „Société fran çaise d’électricité“, le Dadaïsme, en s’installant chez nous, est devenu le Mouvement Dada.“ Le Figaro, März 1920. Ce fut un beau chahut. Aucune tentative „artistique“, même la plus audacieuse, ne déchaîna jamais un tel tumulte. Ni U bu Roi, ni le Roi Bom bance, prétextes à des séances désormais historiques, ne furent si magnifiquement „emboîtés“. Il est juste de dire que les réalisations de l’OEuvre et que les essais futuristes se réclamaient, non sans raison, de l’Art et de la Littérature, et que les Dadas ne se réclament absolument de rien ni de personne. Le public a donc hué, sifflé, bafoué les Dadas, qui ont accueilli les injures avec des visages épanouis. On se serait cru chez les fous, et le vent de folie soufflait aussi bien sur la scène que sur la salle. Les Dadas ont exaspéré les spectateurs et je pense que c’est tout ce qu’ils désiraient, exactement. Grecia (Sevilla) 20. September 1919. —El movimiento “dadaista” funde, en una potencialisima asunciôn, los anhelos rebasa, dores de los ûltimos poetas Huelsenbeck, Arensberg, Birot, Cocteau, Reverdy, Moscardelli, Maria D’Arezzo, Cantarelli, Settimelli y Savinio, con los de los pin- tores Arp, Janco, Eggeling, Rees Picabia, Richter, Prampolini, Klee, Haussmann y Segal.—Tristân