pays du Nord de l’Europe : les Pays-Bas (Mon drian, Doesburg), la Belgique (Vantongerloo), l’Al lemagne (Vordemberge-Gildewart), la Pologne (Malewicz, Strzemiński, Stażewski), et la Russie (Lissitzky). Les mouvements ci-nommés se basaient sur la distribution géométrique des formes et des couleurs. Moins nombreux sont les peintres qui se servent de formes antigéométriques, ou a-géomé- triques, liées ensemble par les règles de la construction psychique. Arp déclare que l’homme ne se compose pas que d’un crâne et de deux yeux et que par conséquent on ne peut pas négliger le facteur psychique. EXPRESSION LITTÉRAIRE Dans les mouvements nouveaux on peut aussi retrouver assez souvent une autre tendance, qui est quelquefois teintée de déformation ou d’éléments de construction. C’est le symbolisme littéraire, qui de temps en temps ravage la peinture en « élevant l’âme » d’une façon aussi facile que peu raffinée. L’héritage de Boecklin a pesé aussi hien sur la production futuriste, que sur celle des surréalistes. Le futurisme italien, malgré ses tendances défor mantes ou constructives, quelquefois assez forte ment marquées, était un mouvement qui voulait avant tout exprimer la vie et la civilisation moder nes. Pour arriver à ce but les peintres futuristes s’inspiraient des principes proclamés par Marinetti dans ses « Manifestes » : la vitesse, le dynamisme, le mouvement, la simultanéité etc. Aucun « isme » ne possède une littérature et une peinture qui soient si près l’une de l’autre par l’application et l’exécution de principes communs. La question du mouvement préoccupa plus spécialement les pein tres futuristes. Dans ce domaine le futurisme a réussi à faire la même chose que l’impressionnisme dans celui de la couleur. Avant le futurisme la pein ture était statique; le rapport du futurisme avec l’art qui le précédait fut le même que celui du ciné ma avec la lanterne magique. Le futurisme est par ti de la vie, il y était profondément enraciné. Le XX e siècle lui parut alors comme l’ensemble des compli cations simultanéistes et dynamiques de notre ci vilisation. Il en résulta d’autres traits caracté ristiques du futurisme : la présentation de plu sieurs réalités en même temps, l’effacement des frontières entre la pensée et la vie réelle, etc. Ce fut le dadaïsme, qui reprit l’héritage des futu ristes, mais cette fois-ci c’était sans leur optimisme. « Le côté littéraire » fut ici aussi fort que dans le futurisme, mais le dadaïsme sut tirer les consé quences de son attitude littéraire et intellectualiste envers la peinture en arrivant à la nier complète ment. Les surréalistes, qui comptent parmi eux quel ques anciens dadaïstes fort doués, ont continué le côté littéraire de la peinture. Il est important de distinguer ici deux genres de surréalisme : l’un — qui s’adonne entièrement à la littérature (Chirieo, Dali), ou qui souligne le «côté Freud» (Masson, Max Ernst), l’autre — qui s’intéresse beaucoup à la forme et même à la construction, malgré quhl n’ose l’avouer franchement (Mirô). i • • ^ , INTERPÉN ÉTRATIONS Nous avons suivi le développement de ces trois tendances (la déformation, la construction, l’ex pression littéraire), au cours des «ismes». Il est inutile de répéter, que «la littérature», qui a en vahi la peinture avec le surréalisme, nie celle-ci dans son essentiel. Les surréalistes, qui ont beau coup influencé la peinture actuelle y sont arrivés non pas par son symbolisme littéraire, mais par l’opposition de nouvelles formes picturales à celles, géométriques, de la peinture précédente. Ce sont ces nouvelles formes, empruntées au microscope ou à la biologie, qui ont exercé une influence sur certains peintres. D’autre part il est assez curieux de constater, que la peinture, qui a commencé à se délivrer de l’anecdote, du «sujet», au moyen de la déforma tion, est arrivée à la conception d’un art tout à fait abstrait et concrètement construit. Dans le début de cette conception de l’art moderne on peut re marquer un état de l’équilibre instable entre les tendances déformante et constructive. Plus le ta bleau était déformé, moins il était construit. Et au contraire : plus il était construit, moins il devenait nécessaire de le déformer. La déformation était un escalier qui conduisit à la construction des élé ments abstraits. Du désordre (d’un désordre quel quefois artistique d’ailleurs) de la peinture défor mante on est arrivé à l’ordre, à la simplicité. Ce qui fut la dernière étape de ce développement, le dernier poteau de notre « kilométrage ». JAN BRZĘKOWSKI * ZBRODNIA SPORTOWA 0 , • zbrodniarz opuszcza się przy pomocy spadochronu celem rozproszenia podejrzeń skierowanych z wdziękiem przeciw jego cennemu ciału i dobrym intencjom szerokiej twarzy i popełnia zbrodnię w 12 brutalnych i malowniczych pozach oto skutki miłości w kinie dokąd prowadzą drogi jednorodnych krajów TR ISTAN TZARA (1921)