GIORGIO DE CHIRICO « .... Giorgio de Chirico continua a dipingere con la calma e l’applicazione di un vecchio maestro solitario, una sorta di Paolo Uccello innamorato della divina prospettiva e insensibile a tutto che non sia la sua geometrica bella. Ho scritto il nome di Paolo Uccello senza alcuna inten zione di stabilire una somiglianza essenziale. Giorgio de Chirico è anzitutto assolutamente moderno e se la geometria e gli effetti della prospettiva sono gli elementi principali della sua arte, i suoi mezzi ordinari d’espressione e di emozione, è anche vero che la sua opera non somiglia a nessun’altra, antica o moderna, che sia formata su cotesti elementi. La pittura di de Chirico non è pittura, nel senso che si dà oggi a questa parola. Si potrebbe definire una scrittura di sogni. Per mezzo di fughe quasi infinite d’archi e di facciate, di grandi linee diritte; di masse immani di colori sem plici, di chiari e di scuri quasi funerei, egli arriva ad esprimere, infatti, quel senso di vastità, di solitudine, d’immobilità, di stasi, che producono talvolta alcuni spettacoli riflessi allo stato di ri cordo nella nostra anima quasi addormentata. Giorgio de Chirico esprime come nessuno l’ha mai fatto la malinconia patetica di una fine di bella giornata in qualche antica città italiana, dove in fondo a una piazza solitaria, oltre lo scenario delle logge, dei porticati e dei monumenti del pas sato, passa sbuffando un treno, staziona il camion di un gran magazzino o fuma una ciminiera altissima nel cielo senza nuvole ». Ardengo Soffici. « .... Je ne saurais vraiment à qui comparer Giorgio de Chirico. La première fois que je vis de ses tableaux je pensai instinctivement au douanier, surtout pour la religiosité qu’il met à peindre les ciels. Aujourdhui pourtant je dois avouer que c’est là une comparaison hasardée ; de Chirico est avant tout un artiste profondément conscient de ce qu’il fait. Il connaît plus d’une façon de voir et de peindre. On peut beaucoup attendre de lui ». Guillaume Apollinaire. « .... Le mystérieux et racé Giorgio de Chirico ». Louis Vauxcelles. « .... Giorgio de Chirico s’est créé un monde poétique où l’élément architectural joue un rôle important. Dans ses tableaux des constructions aux lignes sévères se dressent sous de ciels unis et quasi ténébreux suggérant des idées de mystère et d’énigme. Les nouvelles écoles semblent l’avoir peu influencé. Il peint toujours des morceaux qui ne doivent rien à personne ». Étienne Charles. « .... M. G. de Chirico peint avec une rare solidité ; sa palette est à la fois sobre et lumi neuse ; cet artiste, dont le sens du modernisme est très aigu, exprime son époque d’une façon telle, et selon la règle d’une composition si rigoureuse, si mesurée, qu’il s’apparente au classique égayant de « fabriques » leurs paysages organisés. M. Giorgio de Chirico a donné aussi la vie à des mannequins, comme Decamps prêta une âme aux singes. La vertu de Giorgio de Chirico est alors d’échapper à l’humour. C’est le plus calme des tragiques ». André Salmon. « .... et voici les peintures du réactionnaire Giorgio de Chirico; car s’est sûrement des œuvres réactionnaires que ce jeune italien nous presente. Insensible à la danse effrenée du modernisme il