12 tures mortes jusqu’à obtenir les qualités de gran deur et de force qu’on trouve dans Tintoret, dans Poussin ou dans Chardin. Vers le même temps où nous découvrions à la suite de Gauguin l’art de Cézanne, Gustave More a u commençait d’enseigner à l’Ecole des Beaux-Arts. Cet artiste fervent et appliqué, profondément instruit des anciennes techniques, chercheur infatigable, idéaliste pas sionné, sut donner une culture supérieure à la pléiade d’artistes où se distinguent Desval- lières, Guérin, Rouault, Marquet, Flan- drin, Laprade, René Piot et Matisse. Décorateurs, paysagistes, nature-mortistes, tous préoccupés de la recherche du style, ils repré sentent les Indépendants et le Salon d’Au- tomne, avec leurs camarades d’Espagnat, Valtat, Lebas que, M anguin, Sue, Mme Marval, Friesz, Marcel Lenoir, etc. Autour de Matisse et de Picasso, d’au tres groupes plus jeunes (cubistes et futuristes) sollicitent l’attention et souvent la retiennent par des œuvres dont il n’entre pas dans le plan de cette trop longue préface d’expliquer l’intérêt, les tendances, et la témérité. Ces pages n’ont d’autre but que de guider le public, et de l’aider à démêler