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objectif, dent va dépendre l’issne des luttes décisives, les organisations syn
dicales et politiques de la classe ouvrière doivent tendre au maximum de
cohésion. Il apparaît clairement que l’unité d’action est la condition indis
pensable de la victoire.
Toutes les manifestations qui ont répondu au coup de force fasciste du
6 février, et notamment la grève générale du 12, ont amplement prouvé que
le mot d’ordre « unité d’action » répondait à un besoin profond de la masse
des travailleurs.
Nous nous adressons à tous ceux qui se posent réellement le problème
de l’unité d’action, et leur demandons d’exposer leur point de vue sur la
base des questions suivantes :
1. — Estimez-vous l’unité d’action possible :
a ) sur le terrain syndical?
b) sur le terrain politique?
II. — Estimez-vous que l’unité d’action puisse mener à l’unité organique :
a) sur le terrain syndical?
b) sur le terrain politique?
Si l’unité d’action vous paraît réalisable, pouvez-vous l’envisager
l’une des formes suivantes :
1. Par une entente entre les organisations :
a ) à Véchelle nationale?
b) à Véchelle régionale?
c) à Véchelle locale?
2. Par le front unique à la base seulement? Dans ce cas, le front unique
à la base peut-il être conçu comme une entente entre des organismes diri
geants :
a) à Véchelle régionale?
b) à Véchelle locale?
ou, par le front unique à la base, doit-on seulement comprendre V'enVerite
des ouvriers sur le lieu du travail?
IV. — L’unbé d’action réalisée « par entente entre organisations » comporte-
t-elle un organisme permanent de coordination :
a ) quand cette entente s’est réalisée sur la base nationale?
b) quand cette entente s’est réalisée sur la base régionale?
c) quand cette entente s’est réalisée sur la base locale?
ou n est-elle qu’une entente circonstancielle qui doit disparaître aussitôt que
l’objectif immédiat en vue duquel elle s’est formée a cessé d’exister?