Volltext: Littérature (2 (1920), 16)

Bref il trouva des fruits assez mûrs à cueillir tout le 
long du chemin. Et quand il eut assez mangé les fruits 
des autres, il se crut lui-même un arbre. Mais un bien 
vieil arbre, un pauvre chien couché au pied d’un arbre 
— l’ami de l’homme. 
Mais pour moi rien n’est une affaire de 
temps, ni de sentiment — mais de race. 
Et il sortit le front toujours trop haut, les 
deux pieds joints, la tête encore couverte. 
LE ROCHER BLANC 
La pluie — la plus grosse fleur gonflée d’orgueil, de 
pierreries. Goutte à goutte l’or jaune des prairies, le 
rouge vif des revers soulevés par le vent et le long des 
chemins, des bordures des champs. 
On se demande où finit ce creux entre les souches 
d’arbres et les couches du temps. Avec patience, les 
cris qui traversent les branches se font entendre loin. 
Les appels désolés cachés dans l’air et tout ce mouve 
ment dans les soupentes. Le mélange et les écarts de 
pas sur ce terrain sec et résonnant. 
Sous la pierre c’est l’ombre molle et peut-être un 
animal vivant. Car dans cet espace tout est comme la 
main et Vœil — tout se comprend. 
LE VIEIL APPRENTI 
Dans le bar — à travers les filets transparents du 
dégel — toutes les lumières s’étouffent et, peu à peu, 
le jour éclate, le jour naturel qui sort de chacune des 
bougies qui s’éteignent.
	        
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