LE CHEVAL d’eLBERFELD
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mais définitivement ruinée, elle va se cou
cher au pied du monument, ou des monu
ments, qu’elle ne manquera pas d’élever
à sa victoire, — ainsi qu’en gémissent
d’avance ceux qui ne pensent pas comme
M. Hervé. Même, tout à l’heure, tu voulais
savoir la géographie ! Tu demandais où
estleTorontal !... Mon ami, jevais te dire:
on n’est plus en guerre, n’est-ce pas ?
— On peut dire qu’on est en paix, ré-
pondis-je vaguement, puisque la paix est
signée. Mais on ne peut pas dire non plus
qu’on n’est pas en guerre.
— Ça me suffit ! Eh bien, pendant la
guerre, les poilus avaient un principe qui
leur fut bien précieux: « Faut pas cher
cher à comprendre ! » Aujourd’hui que
nous sommes en paix, ou presque en paix,
c’est au tour des civils à l’adopter. Pour
l’amour de Dieu, que les civilsnecherchent
pas à comprendre : ça ne leur servirait ù
rien du tout.
Je lui promis de faire tous mes efforts