ÇA IRA !
185
orchestre
IL
Dans ce
salon
où l’on
danse
j’arbore mon rire
des plantes,
des lampes,
décor fiamesque
fausses amours, gaieté d’emprunt.
Un mastodonte auprès d’un colibri
trouve le temps moins long,
les guêpes, les guêpes.
Pick-pocket opérant à la faveur des jeux olympiques.
Le pianiste tripotant et ventripotent.
Un officier raconte ses fredaines.
Un ami me présente sa maîtresse
Un autre une cigarette.
Le nègre saboule son banjo.
Le rythme de mon pouls,
les cellules de mon cerveau.
Je cherche un équilibre.
Le calabrisme ou la cachucha,
Pendant un solo de hautbois.
Un monsieur fait du remue-ménage,
C’est un négociant en bois,
cela se lit sur son visage.
Un souvenir gracieux comme un parasol
et l’âme incane canéphore
frissonne toute en son entéléchie.
Souvenirs, demain
je vous rangerai dans les casiers
de mon bureau américain.
Le mur suinte
les guêpes, les guêpes,
Ce que j’ai ?
LE SPLEEN CLOWN DU DANDY.
J’ai sommeil.
Quel intérêt cela a-t-il ?