Volltext: Brief, Jvles de Praetere, Qvai de l'Ile,15 - Genève - Tél. 5200, Genève, le 1er Février 1921, Monsieur le Secrétaire de la Zürcher Kunstgesellschaft, Zurich.

E DU 4 JANVIER 1921 
. St . 
ernance des 
se conclure la convention entre eux et les 
sociétés de secours mutuels ; nous verrons 
ensuite comment reprendre la chose avec eux, 
et nous examinerons éventuellement si des 
modifications doivent être apportées à la loi 
qui établit l’assurance scolaire maladie. 
Je regrette ce nouveau renvoi, mais vous 
avez vous-même reconnu que nous ne pou 
vions nous lancer ainsi dans une affaire aussi 
aventurée. Je tiens à vous remercier, ainsi 
que la commission, de tout ce que vous avez 
fait et espérant qu’une solution satisfaisante 
pourra être ultérieurement trouvée, je vous 
prie, etc 
dans une sorte d’exaltation psychique, il les re 
peint presque de mémoire, si bien qu’une émo-; 
tion jaillissante pénètre sa toile et toute brû-- 
lante, toute vibrante, anime à jamais ses ta-| 
bleaux. ^ 
A notre époque de désordre et de dissolu-1 
tion où l’ordre des uns est une tentative déses-| 
pérée de faibles ou de vaincus, où le désordre 
des autres n’est qu’une froide préméditation/ 
on est heureux de rencontrer un artiste dont 
la force est réelle, dont l’enthousiasme est 
vrai et qui, dès son retour en Belgique, mar 
quera une date et orientera des esprits et des 
consciences, comme il a orienté ici des forces 
intellectuelles qui étaient flottantes ou disper 
sées avant qu’il vînt. 
Voici donc sa dernière exposition avant qu’il 
quitte la Suisse. Nous lui souhaitons de trou 
ver là-bas les âmes ardentes et les intelligen 
ces vives pour lesquelles son œuvre naît, 
afin qu’elles lui rendent en confiance et en 
enthousiasme, tout ce qu’il leur apporte en 
richesse et en générosité. 
M. Viîlis lui aussi est belge, mais les fortes 
saveurs, mais les parfums puissants de l’œu 
vre de Prater lui demeurent étrangers. Son 
art est plus menu, plus frêle et plus timide. 
Ce qui, chez Prater, est force, est chez lui 
sentimentalité. C’est le peintre des nuits' de 
lune sur les eaux transparentes, des crépus 
cules doux et des hivers ouatés. Il a su ne 
pas se laisser dominer par son habileté qui 
est grande et la mettre au contraire au ser 
vice de sa sensibilité. Ses peintures vaporeu 
ses où les ors se nuancent de bleu, où les 
bleus se dissolvent en mauves ont leur char 
me, et si discret qu’il soit il touche et il agit 
Après l’exposition J. Communal ou plutôt à 
côté puisqu’elle dure encore, l’exposition des 
paysages de montagne de W.-F. Burger est 
curieuse à étudier. Elles sont aussi différentes, 
ces expositions, que les artistes par leur tem 
pérament et leur race. W.-F. Burger est 
suisse, et c’est en Suisse du nord qu’il a re^ 
gardé les montagnes et nous raconte son plai 
sir. Il peint en artiste méthodique et probe ces 
paysages terribles qui lui sont devenus fami 
liers : la Dent blanche, !e Breithorn, le Lac 
noir et le Cervin. Et, tandis que Joseph Com 
munal mêle nerveusement sur sa palette tous 
les trésors qu’elle peut grouper, lui réduit la 
sienne à l’extérieur et n’emploie, ou ne semble 
employer que des terres, un ou deux bleus, 
et du vermillon, 11 cherche des tonalités plu 
tôt que des nuances, des contrastes plutôt 
que des accords. Il aime les ombres violentes 
et opaques qui détachent les masses et en 
rendent la lecture facile. Il regarde la nature 
alpestre avec des yeux tranquilles ; il ne con 
naît la grandeur ; il en a mesuré l’étendue, 
les abîmes et les sommets ; fl a vu le Cervin 
élever, dans le jour naissant, sa tête de cobra 
que l’aurore teinte de rose; il a bu l’eau des 
lacs glacés ; il a touché le rocher lisse et celui 
qui est- rugueux et celui qui s’eîfritte ; il sait 
où la neige en fondant a changé de couleur ; 
et tout cela, il le raconte avec une simplicité 
paisible, avec une conscience qui jadis, en 
d’autres temps, aurait suffi. 
Pourtant quelque chose a changé. Est-ce 
d’avoir gardé en lui l’éblouissement des ciels 
que le soleil chauffe à blanc, est-ce la dou 
ceur des heures tièdes sous le soleil voilé de 
l’automne ou du printemps, est-ce d’avoir ou 
blie l’école et l’enseignement du maître et, loin 
des toiles et des pinceaux et de l’atelier où se 
traîne un jour mort, d’avoir regardé en hom 
me la montagne et non plus en alpiniste qui 
compte avec les kilomètres et les heures de 
marche, toutes les pierres dy chemin ? Je ne 
sais. Mais à ces tableaux qui parfois sont secs 
et ternes, d’autres succèdent plus doux, plus 
chauds, plus lumineux, aussi solides et plus 
vrais que les autres. Les paysages du Tessin 
sont de ceux-là. Ils font présager d’un art 
plus souriant et plus humanisé que l’autre et 
ils gardent pourtant une probité qui est en 
core le vice et la vertu de cet art 
art si national ! 
de six ans : 
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'institutrice, 
ition : 
^ permis de 
le 2 francs 
comme une 
aanche. 
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ïe même la 
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• • • 
(Signé) MUSSARD. 
Au Conseil municipal de Plainpalais 
A propos de la dernière séance du Conseil 
municipal de Plainpalais, dans laquelle il a été 
question de la commission taxatrice et du mé 
contentement causé par la révision de la taxe, 
M. Ph. Laloge nous adresse une longue lettre, 
dont voici les principaux passages : 
Dès que j’ai commencé à m’apercevoir 
qu’à la commission nous risquions d’être du 
pés, puisque 
texte de la nouvelle loi, j’ai tenu à être 
éclairé et j’ai insisté pour qu’une réserve en 
mon nom fût insérée au procès-verbal. 
M. Laloge souligne ensuite le fait qu’à la 
séance du conseil municipal Ü a répliqué à 
M. Willemin : 
— A l’appui, j’ai fait appel an témoignage 
de MM. Mode! et Pilèur qui ont déclaré ex 
pressément que M. Willemin avait bien, en 
séance de commission, sur une observation 
de MM. Hodel et Poncet qui trouvaient ces 
taxes exorbitantes, déclaré que le Conseil 
administratif en prenait seul la responsabi 
lité. La commission du reste n’avait ni le 
temps, ni les moyens de mener sérieusement 
le contrôle d’une véritable révolution des 
taxes. 
ctit-Senn. 
as. 
i, nous de- 
>mmun avec 
ir vagabon- 
une grande 
en connais- 
ue vous re- 
meux pains 
îrtuiset, rue 
n’étions pas munis du 
Bichara se 
oit partout, 
ue des Vol- 
i Rhône, a 
i de la nou- 
iculièrement 
« La Sultane 
i unique et 
, boulevard 
iperbe chro- 
lest Steiner, 
ans. 
D’ailleurs voici une déclaration de MM. les 
conseillers municipaux et membres de la 
commission taxatrice qui édifiera l’opinion 
publique. 
18. 
Genève, 25 décembre 1920. 
« Les soussignés affirment que M. Louis 
Willemin a déclaré en séance de la commis 
sion taxatrice que le Conseil administratif 
prenait toute la responsabilité des nouvelles 
taxes (année 1920). 
« Les membres de la commission n’avaient 
également pas, aux premières séances, con 
naissance de la teneur de la nouvelle loi 
compétente pour fixer le montant des taxes. » 
Signé : Jules Rodel, Lucien Pileur, Emile 
Karlen, Auguste Poncet, Philippe Laloge, con 
seillers et me 
tri ce. ...«a: 4 " 
[ 
lection d’un 
Hier d’Etat 
a appelé à 
6 heures. 
rs radicaux 
5 Alexandre 
evois, pour 
Etats. 
% 
CHRONIQUE ARTISTIQUE 
les expositions Prater, Olllis et lll.-f. Burger 
Trois peintres ont ouvert chez Moos leurs 
expositions particulières, ce sont ; MM. Pra 
ter et Qillis, belges, et W.-F. Burger, zuri 
chois. Rien ne les lie sinon l’amour qu’ils ont 
de la peinture, mais des différences profondes 
existent dans leur esprit, leur vision, leur sen 
sibilité plastique et enfin leur langage. 
Des trois, c’est Prater le plus puissant, le 
plus artiste et celui dont le talent est le plus 
mûr. On se souvient de ses expositions précé 
dentes où des nus féminins, des bouquets et 
des natures mortes témoignaient d’un tempé 
rament où s’alliaient en une combinaison sa- 
)asses. i voureuse la sensualité flamande et cet ordre 
ration pour a - ui est à la base de l’art, qu’il soit de Flan- 
a responsà- dre ou de France, d’Europe ou d’Extrême- 
loi du 11 J Orient. Les uns ne le voient pas, cet ordre, 
dans les toiles de Prater, et d’ailleurs il faut 
une longue habitude pour déchiffrer immédia 
tement cette géométrie dissimulée qui assigne 
à chaque chose, forme, ligne ou couleur, ara 
besque ou volume, la place convenable ou 
^plutôt la seule place logique qui, par tous ses 
rapports, créera une harmonie. Les autres 
i|e verront que l’aspect extérieur, que la beau- 
lé des tons, que la fougue avec laquelle les 
couleurs sont posées, que la passion qui sourd 
; de chaque 'trait, de chaque accent. 
Instinct et volonté clairvoyante, violence et 1 p rj i r 9 s A AO î 
maîtrise de soi : il y a tout cela dans ces | O L t I L, IVI O O J I 
toiles plus belles et catégoriques, plus solides 
et franches que les anciennes, où l’on sent 
qu’avant de peindre ces chairs, ces fleurs, ces | s W TT 1 RTTRmiîR PPAT'Tê.P S 
fruits et ce corps Inerte d’oiseau, Prater ies a I [ . B U x , PKA1Mi f 
Art ancien et moderne 
mbre 19 W. 
ble journal 
Le relatif à 
ice scolaire, 
lire que la 
activité de 
dl d’Etat et 
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libre 1920. 
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Commission 
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L. FLORENTIN. 
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ît qu’il les possède en lui si vivants que, I ■ 
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conditions 
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Comme nous l'avons annoncé depuis plusieurs jours, nous 
arrivons actuellement à la 
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maladie, et 
ille ne soit 
n avec les 
s de payer 
conditions 
le de fonc- 
Notre dernier jour de vente aura lieu 
possible au 
ir qu’il en 
fonctionne- 
ier 1921. Il 
instance le 
; mauvaise 
is qu’il ne 
bilité qu’il 
eut, laisser 
Venez donc acheter aujourd’hui ou 
Fils 
C’EST LA MM S 
on fédération 
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ranta 
ue de la 
au 1er, au-dessus de l'entresol. 
9 
Entrez par l'allee, montez l'escalier 
Alfrecî POULIN 
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