Volltext: 4(1922), Août-Septembre = Nr. 28 (4(1922), Août-Septembre = Nr. 28)

MOGANNI NAMEH 
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La très chère était là, étendue et sans voiles, 
Tout son passé défait ainsi que ses cheveux, 
Un parfum inconnu effarouchait ses yeux, 
Et ses deux mains pourtant n’osaient s’étendre vers moi. 
Tout son corps étendu s’offrait, s’ouvrait à moi, 
En la molle eurythmie d’un sourd accord mineur, 
Ensanglanté d’amour par la pourpre de ses lèvres, 
Et mes deux mains pourtant n’osaient s’étendre vers elle... 
Mes mains pâles d’amant n’osaient s’étendre vers elle, 
Et cueillir sans effroi le rouge pavot d’amour, 
Piqué en son passé ainsi qu’en ses cheveux... 
— La très chère était là, étendue et sans voile. 
Séquence. 
« A verbis tuis formidavit cor meum... » 
Tes mains pâles sous la lampe amoureusement pincent, 
La harpe du silence qui entre nous se dresse; 
C’est comme une caresse venant avec mollesse 
Me dire doucement le secret de ton cœur. 
Le secret de ton cœur qui te pèse et t’oppresse, 
Tout ton passé d’orfroi, d’amour et de caresses, 
Qui, très subtilement illumine tes yeux, 
En de subites et très inutiles liesses. 
Tes mains, lourdes des ferronneries mauvaises 
Qu’un Prince magicien cercla contre mon baiser, 
Pincent amoureusement la harpe du silence 
Qui, comme ton passé, entre nous deux se dresse. 
D’autres vers, d’autres rythmes montaient à la surface, avec des 
troubles et lents, disparaissaient. Il en fixait à la hâte quelques-uns
	        
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