MAGNÉTIQUES
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plus que cela. Bouche, trace amère et peuplier ne
font qu’un. De proche en proche, je ne vois rien à
gagner à ces attendrissements sincères.
J’ai toujours eu pitié des plantes qui se reposent
au haut des murs. De tous les passants qui ont glissé
sur moi, le plus beau m'a laissé en disparaissant
cette touffe de cheveux, ces giroflées sans quoi je
serais perdu pour vous. Il devait nécessairement
rebrousser chemin avant moi. Je le pleure. Ceux qui
m’aiment trouvent à cela des excuses fuyantes. C’est
qu’ils ne me voient pas mal parti pour une éternité
de petites ruptures sans heurts et m’accompagnent
de leurs vœux. Je suis menacé (que ne disent-ils pas ?)
d’un rose vif, d’une pluie continuelle ou d’un faux
pas sur mes bords. Ils regardent mes yeux comme
des vers luisants s’il fait nuit ou bien ils font quel
ques pas en moi du côté de l’ombre. Je suis parvenu
à la limite de cette connaissance aromatique et je
guérirais les malades s’il me semblait bon. C’est dit ;
j’invente une réclame pour le ciel ! Tout avance à
l’ordre. Que voulais-je ? Ces carrés frottés d’astres,
vraiment? De plus entreprenants vont soulever les
petites plaques d’écume : malemort. Il y a des sor
ciers si misérables que leurs chaudrons servent à
faire bouillir les nuages et ce n’est pas fini.
Je n’avance plus qu’avec précautions dans des
endroits marécageux, et je regarde les bouts aériens se