D’OR VERT
D ’or vert les raisins mûrs et mes futiles vœux
Se gorgent de clarté si douce qu’on s’étonne.
Au délice ingénu de ceindre tes cheveux
Plus belle, à n’envier que l’azur monotone,
Je t’évoque, inquiet d’un pouvoir de manteau
Chimérique de fée à tes pas sur la terre,
Un peu triste peut-être et rebelle plutôt
Que toute abandonnée au glacis volontaire.