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OCRE
Ah !
BARATE
Je t’aime, Gounod. J’ai énormément de tempéra
ment.
OCRE
Oui.
BARATE
J’aime la volupté.
OCRE
Vous ne le savez pas. mais vous devez être Mar
guerite.
Il chante.
« Salut, demeure chaste et pure ! »
Ils s’étreignent ardemment.
RIQUET
Hé, voyez-vous, mes amis,
Je suis épris de vérité, je ne me nourris que de
réalités.
Le nécessaire n’est pas de connaître les que
relles des différentes choses qui existent
Mais de les régler pour un but qui est le mien.
Ce n’est pas en vain que le Verbe existe. Il est
inutile de juger et analyser pour les émotions et
et les sentiments tout ce qui se cache sous les
raisons intermédiaires entre les tenants et les
aboutissants.
Il suffit de prononcer la conclusion avec un