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une paire de souliers court comme un miracle fendu
en même temps sur deux routes
les portes s’ouvrent et se ferment comme des habits
les étincelles d’air jaillissent des roues d’air bourdonnant brr brr
les chevalets d’amour exterminent leurs yeux avec chic
les étincelles d’air jaillissent des roues d’air bourdonnant brr brr
il tonne dans l’énorme espace de l’énorme tête
les étincelles d’air jaillissent des roues d’air bourdonnant brr brr
la mer a des pieds de serpent des mains de cheval et des nez de pigeon
il tonne dans l’énorme espace de l’énorme tête
je frise la moustache à mon ancre
il tonne dans l’énorme espace de l’énorme tête
qui traîne ses larmes à des cordes derrière soi
qui est debout entre œil et œil dent et dent
qui sert à parler aussi bien qu’à pleurer
il tonne dans l’énorme espace de l’énorme tête