tandis que les étoiles jargonnent
et volent de fruit en fruit
des colonnes siamoises pleurent
des larmes de maillot
parce qu’elles tombent tous les minuits
de leurs soucoupes d’os
comme des points qui tombent des i
un paysage dans un équipage piaffant s’arrête
devant un canapé de paraffine
des gants d’étoile pétrissent
le vide anthropomorphe
des syllabes de fleurs couvrent
des bouquets de frondes
des tentes de dentelle dansent
des branles des courantes et des gaillardes
avec des tirelires remplies de guêpes
la fin de l’air
et la fin du monde
sont rondes comme des ballons