à pêcher des racines polaires
mais surtout la langue est bonne
à laisser pendre hors de la bouche
et flotter dans le vent
les vrombissements des hélices de la lune
chassent le soleil de miel
je ferme les yeux et j’ouvre les fenêtres
j’ouvre la bouche et ferme la porte
la moisson métallique carillonne dans ma tête
la chair à cheval
le sang à pied
la fleur à plante
dans les miettes d’étoiles
arrosent les flammes
avec des gouttes de feu
l’écho de plomb
fond dans la cornue
la souris commande en avant
impatiente de sortir de l’autre côté du trou
chez les épingles vivantes
qui sont vertes comme un cheval au printemps
vertes comme une arche de noël qui a bu son arbre