MODESTE
Après-midi de ma vie
Je suis au bord de la route
J’ai fini de lire mon livre
Je n’ai pas souvenir
D’un jour indispensable
J’aime l’odeur de mon front
J’entendrai toute ma vie sa bouche
Je n’ai qu’une langue
Aux mauvaises manières
Je les ai fait pâlir
Je connais mieux les femmes
Je ne veux pas être confondu
Dans le cabaret du village
Je les peigne tes cheveux
Je caresse ton cou
J’ai le visage blanc
Tous les jours se passent
CONVULSIONS FRIVOLES
Son regard dégénéré
est un cri de mascarade sans flûte
aux relents de convulsions tarés
sa source pudeur révoltée
redoutable pour le sexe