d’enfant abandonné par l’obésité de la vie, vêtu de
dentelles s’agenouille dans la mémoire moderne.
Des mains lentement cherchent l’hostie du taber
nacle sous les voiles de dentelles, grille de la lune
et du pollen marronnier, secrets brûlants, rica
neurs à capuchons cornus, pareils aux ouvertures
des rubis violacés des nids de martin-pêcheur; la
tour brodée de roses emperlées blasonne la reine sur
un damas découpé dans un dais fête-Dieu.
Je commence à vous comprendre cher ami !
N’est-ce pas que j’ai la face fardée par des péchés
fascinants. Connaissez-vous un vrai monstre? plus
magnifique qu’un vinaigre de toilette incrusté
d’ivoire dont le smoking nu sous une orchidée de
vient une nouvelle expérience dans le sexe sou
riant? Même momentanément notre terre ne peut
convenir à la glace ovale. Frottez-vous les yeux,
vous avez tué votre amour, agenouillez-vous sur la
lisière du printemps la face dans vos mains et pen
sez que vous avez fait de votre vie un tombeau sec
comme idéal; je vous dis ne regardez plus dans la
rue le front aux vitres froides; songez à Adam qui
eut le courage de coucher avec Dieu son Père.