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détruite, que le peintre lui fasse le portrait de la
Manucure En Reine des Sports, celui-ci accepte à
condition que l’Agent lui prête pour quelque temps
tous ses papiers de la Préfecture et lui confie la
première affaire criminelle à instruire.
Le Peintre rentre chez lui, étage au-dessus, atelier
très pauvre dans lequel il n’y a aucun tableau,
au moment où il ouvre la porte, il demeure stupéfait,
car il assiste à une véritable répétition théâtrale :
des personnages jouent des sketches reproduisant
les couvertures des « Fantomas » célèbres ; en voyant
le Peintre, ils s’arrêtent, tout doucement ils s’im
mobilisent, se réduisent, et bientôt ne sont plus que
des personnages figurant sur les couvertures des
volumes épars, le Peintre se frotte les yeux, il a rêvé,
sans doute... mais un seul petit personnage rape
tissé, le cocher du « Fiacre de Nuit » se promène
encore, et même voltige dans la pièce. Le Peintre
finit par l’attraper avec un filet à papillons, à ce
moment, il disparaît, le « chasseur » déçu s’assure
que les papiers donnés par le policier sont bien
authentiques et en place dans son portefeuille ; il
ramasse à terre un des volumes, s’installe pour lire,
et s’endort. Le cocher revient dans son rêve en le
taquinant...
Etage au-dessus : trois portes sur le palier (l’escalier,
DEPUIS LE TROISIÈME A TOUJOURS ÉTÉ EN SE RÉTRÉ
CISSANT, la MAISON EN S’APPAUVRISSANT,