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Regardez-moi bien !
Je suis idiot, je suis un farceur, je suis un
fumiste.
Regardez-moi bien !
Je suis laid, mon visage n’a pas d’expres
sion, je suis petit.
Je suis comme vous tous ! (1).
Mais demandez-vous, avant de me regar
der, si l’iris par lequel vous envoyez des
flèches de sentiment liquide, n’est pas
caca de mouche, si les yeux de votre ven
tre ne sont des sections de tumeurs dont
les regards sortiront une fois par une par
tie quelconque de votre corps, sous forme
d’écoulement blennhorragique.
Vous voyez avec votre nombril — pour
quoi lui cachez-vous le spectacle ridicule
que nous lui offrons ? Et plus bas, des
sexes de femmes, à dents, qui avalent tout
— la poésie de l’éternité, l’amour, l’amour
pur, naturellement, — les beaftecks sai
gnants et la peinture à l’huile. Tous ceux
qui regardent et qui comprennent, se ran-
(1) Je voulais me faire un peu de réclame.