« Tout est accompli... »
Tout est accompli. Dans la patience de
l’huître le poème est fait.
Le feu est consommé par le feu. Le bijou
éclate et se dissout dans la nuit.
Fini les regards, les ficelles de tes regards
prolongées jusqu’au fond de l’univers pour
les archets inconsolables sans mémoire et sans
violon possible.
Ni les trente chevaux du rubis, ni toute la
puissance des arpèges concentrés du rossignol
n’empêcheront jamais la fin de s’approcher de
moi à l’allure des dromadaires vers les nuages
remplis.