LES CORBEAUX
'est un visage devant un visage comme un rideau devant la lumière
Le visage-lumière attend et Ton passe passez d'une année dans une autre
Avec les arbres les animaux et les maisons et les hommes qui sont dedans
Galerie souterraine où toutes les chambres se commandent tout-à-régoût
Mais non tu te bats avec une guêpe assis sur l'ombre claire d'un gènevrier
Oui pousse et noir et blanc tu fais partie d'un paysage du mois d’Août
Et voici que tes mains illuminées vont préparer de l’amour pour tes lèvres
De l'amour qui remue qui se tend et qui éclaire le dessous des feuilles
Mais je dis que baiser c’est écraser ses lèvres et son je t'aime sur un mur
N’allez pas plus loin tout ce qui vient de nous se pèse ou se mesure
L'amour a peur de l'homme cet ange noir de quatre-vingts kilos
Mais non tu te bats avec une guêpe assis sur l'ombre claire d'un gènevrier
Aime et crois au bleu que te proposent les paysages du mois d’Août
Va va et puis surtout ne dis pas l’autre chose elle est pour l'intérieur
Doublure de satin passe d’une année dans une autre les années se commandent
'On n’à jamais à demander son chemin ni jour ni nuit c’est tou.t adieu