Et tantôt emportée aux bras d'un amoureux
Dans le grand tourbillon d'une danse éperdue.
Mais l'orchestre s’est tu, les lustres sont éteints,
C’est le vide infini des fêtes terminées
Où l'on ne trouve plus â l'aube des matins
Que des rubans fanés et des Heurs piétinées.
I
GENRE ÉLÉGIAQUE
yiens, et laissons le monde au cœur désenchanté
Grimacer devant nous son sourire et ses blâmes,
Et courons tous les deux contempler la beauté
Dans le bois sacré de nos âmes.
Laissons le monde en vain s'agiter sous les Cieux
Qu’il ne regarde plus, cueillons, cueillons des roses
Dans les serres d’amour, et refermons les yeux
Sur la réalité des choses.
Oui refermons nos yeux tout emperlés des pleurs
Quelemonde afaitnaître,etquepournous s’élève
Comme une blonde aurore au dessus de nos cœurs
La lumière étrange du rêve.
Rien n’est beau que le temps où l’on peut s'élever
Jusqu’aux conceptions des choses indicibles
Rien n’est beau que le temps que l’on passe â rêver