lettres en général, mais ne doit pas plus choquer que certaines
inventions impossibles des romanciers dont la vogue est fondée
sur le merveilleux dit scientifique.
Pour le surplus, il n’y a aucun symbole dans ma pièce qui
est fort claire, mais on est libre d’y voir tous les symboles que
l’on voudra et d’y démêler mille sens comme dans les oracles
sybillins.
M. Victor Bascli qui n'a pas compris, ou n’a pas voulu
comprendre, qu'il s'agissait de la repopulation, tient à ce que
mon ouvrage soit symbolique ; libre à lui. Mais il ajoute : « que
la première condition d’un drame symbolique c'est que le
rapport entre le symbole qui est toujours un signe et la chose
signifiée soit immédiatement discernable ».
Pas toujours cependant et il y a des œuvres remarquables
dont le symbolisme justement prête à de nombreuses interpré
tations qui parfois se contrarient.
J’ai écrit mon drame surréaliste avant tout pour les Français
comme Aristophane composait ses comédies pour les Athé
niens.
Je leur ai signalé le grave danger reconnu de tous qu’il y a
pour une nation qui veut être prospère et puissante à ne pas
faire d’enfants, et pour y remédier je leur ai indiqué qu'il
suffisait d’en faire.
M. Deffoux, écrivain spirituel, mais qui m’a l’air d'être un