les voyelles sont des globules blanches
les voyelles s’allongent
s’allongent nous rongent horloge
s’accrochent
ET VOILA UNE LUMIÈRE COURT LE LONG DES COR
DAGES
fumée sort de la tête de l’équilibriste
ma tante est accroupie sur le trapèze dans la salle de gymnastique
ses tétins sont des têtes de hareng
elle a des nageoires
et tire tire tire l’acordéon de son sein
elle tire tire tire tire l’acordéon de son sein glwa wawa prohahab
dans les petites villes le soleil couve sous les charrues devant
l’auberge
nf nf nf tataï
les petits pètent en regardant les bagages du cirque
où il y a des poux
et des grand’mères couvertes de tumeurs molles c’est-à-dire
de polypes