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SUR UNE RIDE DU SOLEIL
noyez matins les soifs les muscles et les fruits
dans la liqueur crue et secrète
la suie tissée en lingots d’or
couvre la nuit lacérée par les motifs brefs
à l’horizon remis à neuf
une draperie d’eau courante large vivante
grince petit coéfficient particulier
de mon amour
dans la porte soudain éclaircie
harcelée par les désirs éclipses
pleureuse accélérée palpitante
tu t’effeuilles en prospectus d’accords privés
l’inconstance de l’eau glisse sur ton corps avec le soleil
par le miracle fendu on entrevoit le masque
jamais claire jamais neuve >
tu marches c’est la vie qui fait marcher la bielle
et voilà pourquoi les yeux roulent dans leur pourquoi