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il fait la joie des astronomes
tout le mondé lé prend pour un jeu de plis marins
velouté par la chaleur et l’insomnie qui l’enlumine
son œil ne s’ouvre qu’au mien
il n’y a que moi qui aie peur quand je le regarde
il me met dans un état de souffrance respectueuse
là où les muscles de son ventre et de ses jambes inflexibles,
se rencontrent dans un souffle animal d’haleine saline
j’écarte avec pudeur les formations nuageuses et leur cible
chair inexplorée polie et adoucie par les eaux très fines