WESTWEGO
je reconnais tes nuages
qui s’accrochent aux cheminées
pour me dire adieu ou bonjour
la nuit tu es phophorescent
je t’aime comme on aime un éléphant
tous tes cris sont pour moi des cris de tendresse
je suis comme Aladin dans le jardin
où la lampe magique était allumée
je ne cherche rien
je suis ici
je suis assis à la terrasse d’un café
et je souris de toutes mes dents
en pensant à tous mes fameux voyages
je voulais aller à New-York ou à Buenos-Ayres
connaître la neige de IVLoscou
partir un soir à bord d’un paquebot
pour Madagascar ou Shang-hai
remonter le Mississipi
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