Ce matin, sorti de iâ baignoire, projeté, face et pile,
dans les glaces, doublement dédoublé — décharger les
brownings, les bras tendus — la volonté en phare — tin
tinnabulant — monter, tourner dans le vide — triple saut
périlleux : — de la main droite au ras du sol — hilarant,
aux détonations cavalcadant la cascade des g’aces —
rattraper le pied gauche et me promener avec élégan
ce acrobatique. Continue galopade de consonnes sur la
sonorité des voyelles — à déferler la chute :
Nu je suis : — plus d’action au tournesol qu’est une
glace. — Annulées sont les attractions comme les répul
sions : — isoloir, à l’état initial, déambuler sur un fil
tendu à l’intersection où l’opaque et la transparence se con
fondent. Volontaires, les tessons des glaces — sinapis
mes usagés — servent d’instruments de tatouage à l’inu
tile. En vain tourner, le « moi » enterré, courbé, nu. les
bacs à ordure. Réquisitionner à la résurrection un orches
tre complet et virtuoses en ignorance. Pan-énergétique est
le vent. *
Comme l'humaine, doucereusement fantomatique est
l’âme du monde, en ses frontières mitoyennes.
Au clair-obscur, en soubresaut, nouer l’horizon au zé
nith : — Existent moyen et motif à pendre le monde.
Reste à découvrir la potence. Par derrière ou par devant,
sortira le « moi * nu singulièrement.