Full text: Le Pan-Pan au Cul du Nu Nègre

Est-ce de . l’orgueil ou de l’amour propre élémentaire 
que de remercier l’identité de poteau électrique ? Deux 
angles forces, au sommet tranchant, — l’un de face, de 
main, plus banal que l’autre, hier, de dos — poignardent 
en sourdine mon moi. Je me veux sans velouté de pa 
tines — nu — flexueusement nu, comme en une alcôve de 
bordel, à glaces concaves et convexes, nu — 
— Sonore — o sphérique, roulant à bruits de moteurs, 
odeurs d’essences — des garages aux gares, des usines aux 
ports — où grincent les grues — oblongues les courroies 
autour des brielles et engrenages sphériques tourbillonnent 
o — 
— Ta mère est bonne, fils. Elle est une unité de temps 
et de lieu, humainement statique en pure droite. 
Ton assymétrie physique prélude un déséquilibre de 
formes animiques. Aux explosions de tes mouvements, tes 
pores réflectent des lumières cuivrées. Tu parles comme 
l’ivrogne, alogique. Aio ! petit scandale music-hallien ! 
Tu tends vers nous. Ohé ! le vitriol, ellipse de dix-huit 
mois ! De toute la violence mouvante de ma polyrythmi- 
que, mes équivalences spiralent vers ton arabesque, en 
contre-pointe. Femme- - brosse la scène — aux jaunes des 
cliniques, les rouges des usines, les verts des maisons 
d’aliénés — Asperge les panneaux et le sol — trempe l’at 
mosphère de parfums similaires : iode, benzine, acide ni 
trique — Laisse crier i-i — les orgues, que les chats 
miaulent, hurlent les chiens —
	        
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