Full text: Automne régulier

26 
Détaché de moi-même je me regarde en face 
Ce serait ma lune ou bien ma glace 
Et je me dis bonjour 
En ôtant l’abat-jour 
Pourquoi donc cacher l’étoile fidèle 
J’ai la clef des planètes qui tournent lentement 
Je le sais bien 
Les yeux ennemis s’ouvrent tout le temps 
Et si tu pars je t’appelle 
L'alouette du téléphone dort sur la ficelle 
J'aime plus que tout les villes cosmogoniques 
Les colliers de lanternes antiques 
Les soirs de pluie toutes les villes sont Venise 
Toutes les tours imitent celle de Pise 
J’aime les rues ruisselantes dans la brume 
native 
Pleines de jours et d’autos à la dérive 
Cette descente de lampes vers l’abîme plus 
tiède 
Émigration polaire 
C'est simple 
et tout au fond ces fleurs d'itinéraire 
Font une constellation familière
	        
Waiting...

Note to user

Dear user,

In response to current developments in the web technology used by the Goobi viewer, the software no longer supports your browser.

Please use one of the following browsers to display this page correctly.

Thank you.