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Jahresbericht 1936 der Zürcher Kunstgesellechaft .
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2. Monsieur Schoeller n’a recu ni accepte aucun mandat de la part de M. Tanner ni d’une
autre personne pour expertiser l’exposition Courbet ä Zurich. Il a profite d’un voyage
a Saint-Gall pour visiter au retour, en passant par Zurich, en homme prive et interesse
aux questions artistiques, cette exposition. II n’a pas demande d’y &tre accompagne par
MM. Tanner et Hugelshofer. S’il a &vite une entrevue avec le directeur du Musee,
M. Wartmann, ce n’est pas pour manifester par cela un mepris pour le mus6e, l’expo-
sition Courbet et la personne de M. Wartmann, mais uniquement pour pouvoir utiliser
le mieux possible le peu de temps qui lui restait jusqu’au depart du train pour Paris,
et pour garder ä sa visite son caractere tout ä fait prive et inofficiel.
Si M. Schoeller a prononce des observations critiques vis-ä-vis de certaines toiles figu-
rant ä l’exposition, c’est sous forme et dans l’esprit d’un entretien prive avec des person-
nages censes d’&tre capables de saisir la signification et le caractere d’une conversation
zur des questions artistiques et scientifiques. Le fait constat& par M. Schoeller au cours
de la visite de l’exposition que MM. Tanner et Hugelshofer prenaient des notes dans leurs
catalogues, ne pourrait autoriser personne ä pretendre que M. Schoeller aurait dicte ä
ces messieurs une expertise. Si M. Schoeller avait eu l’intention d’etudier ä fond l’expo-
aition, il lui aurait fallu la revoir le jour suivant, et tout seul.
Monsieur Schoeller n’a pas &t6e informe de lintention de M. Tanner de se servir des
notes prises sur les observations faites par lui, de la facon comme depuis M. Tanner l’a
fait; sans cela il l’aurait defendu strictement ä M. Tanner. Par les observation pronon-
cees sur certaines toiles en des expressions comme „Je n’aime pas ce tableau», «ce
tableau ne me plait pas» M. Schoeller n’a voulu denigrer dans son ensemble Vexposi-
tion Courbet de Zurich qu’il considere comme une exposition de premier ordre, avec
tertaines erreurs.
).
M. Schoeller, en esprit independant et cultive qu'il est, reconnait les efforts du musee
des Beaux-Arts de Zurich; il est heureux d’entrer ä partir d’aujourd’hui en des rap-
ports droits et directs avec le Musee et son directeur, pour l’aider de la grande exp6e-
rience qui lui est propre, et des relations dont il dispose, aussitöt et chaque fois que
P’occasion 8’y pretera.
Paris, le 4 avrıl 1936. (sig) Dr. W. Wartmann.
J’ai lu le rapport ci-dessus et suis d’accord avec tout ce qu'il contient.
(sig) Andre Schoeller.
Beleg 3, zu Seite 34
Moderne Galerie, Bahnhofstraße 39 Zürich I, 5.—30. April 1913
Eröffnungs-Ausstellung Gustave Courbet
(1819—1877)
Gustave Courbet. «Il n’a pas, dans le monde des arts, de personnalite qui se soit
impose avec plus de scandale ä ses contemporains que celle de Courbet.» Mit diesen Wor-
ten beginnt Le&once Benedite seine Monographie des Meisters von Ornans, des unver-
yänglichen Künstlers und unglücklichen Politikers, der als einsamer Verbannter an den
Gestaden des Genfersees in Tour-de-Peilz starb, und er schließt mit dem Geständnis:
«Courbet a €t& pour nous le «peintre» par excellence, et les plus beaux peintres de notre
temps sont sortis de lui ou se sont tournes vers lui: les Manet et les Fantin, les Legros et
les Whistler, les Monet et les Renoir, les Carolus Duran et les Ribot, et les Stevens et tant
d’autres. Avec Corot et Millet, Courbet est, sans conteste, un des trois grands initiateurs
de V’art dans la deuxieme moitie du XIXe siecle.»
(Die interessanten Monographien von J. Meier - Graefe, Leon Benedite und G. Riat
sind käuflich.)