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Jahresbericht 1936 der Zürcher Kunstgesellschaft
DO
sieur Mercanton ä Cully. Monsieur Mercanton etait une bonne connaissance de mon p&re et
nous savions par les Mercanton que Courbet vint plusieurs fois peindre et aussi rendre
hommage au petit blanc de ce bon proprietaire.
N. E. Bercher.
Beleg 8, zu Seite 38
Galerie Walter Westfeld, Wuppertal-Elberfeld, den 15. März 1936
-. 2. Prof. Dr. W. schrieb auf die Rückseite des Fotos, daß nach seiner Kenntnis und
Ueberzeugung das Bild von Courbet (Nr. 113 Ihres Kataloges) zu den allerbesten Marine-
Landschaften des Meisters gehöre. Es ist, so sagt Prof. Dr. W. weiter, tadellos erhalien
<An Qualität steht es so hoch, wie die Bremer Welle». Die unterstrichenen Worte sind
wörtlich wiedergegeben.
Walter Westfeld.
Beleg 9, zu Seite 38
(an Monsieur Charles Leger) 1 bis Bould. de Verdun, 17 Janvier 1935
‚. . , Courbet est venu une fois a ’Epineau. Je me rappelle l’avoir vu mais j’6tais tres
jeune. Je n’avais certainement pas plus de 5 ans. C’est sans doute ä ce moment qu'il a
peint le portrait de mon pöre et un autre que vous croyez &tre celui de ma möere, Me. CIe-
ment-Laurier. . . . Je regrette de ne pas pouvoir vous donner plus de renseignements. Je
peux seulement vous dire que je possede deux paysages de Courbet. L’un est un paysage
d’une propriete qui appartenait ä mon grand-pere, Monsieur Maquet, situee sur les confins
de L’Indre et de la Vienne et qui 8’appelait «La Bretonnerie». L’autre est, (je crois) dans
la propriete& d’un de nos amis, laquelle s’appelait «Mouton». Ceci peut peut-&tre vous
etre utile pour votre catalogzue.
Jeanne Felizet-Laurier.
Beleg 10, zu Seite 38
(an den Direktor des Zürcher Kunsthauses)
16 Mars 1936, 1 bie, Bould. de Verdun, Poitiers, Vienne.
‚... Il est absolument impossible de contester l’authenticite de mes toiles de Courbet.
Elles ont €t& peintes chez nous, c’est ä dire au Blanc, chez mon pere Clement Laurier,
et ils n’ont jamais quitt& notre famille. Je les ai herites directement de mon ptre et du plus
loin que je puisse me souvenir je les ai toujours vus chez mon pere; et j’ai 77 ans. C’etait
donc du vivant de Courbet. Jamais personne n’a eu occasion de les voir sauf chez nous. Ils
n’ont jamais &te expos6s nulle part et je ne tenais pas ä les laisser sortir de chez moi; je
ne Vai fait que pour etre agreable ä Mr. Leger, comme vous le savez bien.
Jeanne Felizet-Laurier.
Beleg Nr. 11, zu Seite 39
Etude Alfred-Julien Loewer, Avocat, La Chaux-de-Fonds, le 14 mars 1936
Rue L6opold Robert. 2?
Le No. 11 du catalogue «L’homme bless&> est d’une source dont Vauthenticit& n’est
pas contestable. J’ai tous les documents ä ce sujet. Cela d&montre la legeret& avec la-
quelle on peut &mettre des critiques. Ces oeuvres ont d’ailleurs &t& vues par des experts
autrement qualifies. Celui dont vous me parlez doit &tre en relations avec un marchand
de Paris que je connais bien et que j’ai vu a V’exposition. Trop souvent les collection-
neurs sont en butte a de pareilles manoeuvres. Cela m’engagera ä V’avenir A &tre plus
prudent et ä ne plus sortier mes toiles.
Je n’ai pas besoin de vous dire que jamais aucun doute n’a &t& prononce sur l’authen-
tieite des mes tableaux.
Alfred-Julien Loewer.