Full text: Ça ira (16 = 1921, novembre)

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Souffre-douleurs 
Robes courtes qui revenez, 
Dites à l’essence des yeux, 
Les détours sont inconnus au fond des nébuleuses, 
Les danses des métaux nus 
Jaillirent un matin du ventre d’un prélat. 
Mais le calendrier accroupi sur le bateau, 
Fiente dans la mer des jours décommandés 
Des bancs de hareng-saurs qui les avaient mangés 
S’étalèrent en ligne de combat 
Et 
Bouche à bouche nous nagions depuis les temps primaires. 
Benjamin PÉRET. 
bleue 
L’heure du rendez-vous arrive sous la poterne avec quatre aiguilles 
en fibres de palmier. Avons-nous oublié les huit souvenirs que nous 
avons promis. Non l’oiseau du paradis s’est déplumé sur un front qui 
n’est pas le mien. Quelle occasion pour perdre ce baiser. Anis del oso 
pourquoi lavez-vous teint. Les soupirs de la chair fraiche ne sont pas 
pour la vieille mousse, j’en appelle aux éventails que nous aimons 
pour leur cours limité par un bras de levier facilement mesurable. 
Sur notre route des gouttes de sang coulant d’un vagin noir que 
nous voulons ignorer, sont là pour nous reprocher d’avoir écrasé un 
papillon, du soir sorti par l’une quelconque de nos narines. 
Benjamin PÉRET.
	        
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