NOTES 
L’ÉCOLE DE DANSE LABAN: montra dernièrement son acitvité multiple et équil- 
librée. Mary Wiegmann : finesse grandléger créatrice d’abstraites notions d’ex 
pression sans musique — pures. Vase pour les vibrations du silence. Mme S. 
Perrottet fait chanter les pauses d’une infinie et sage sensibilité. Calme fiévreux 
du blanc le plus intérieur. K. Wulff, H. Langwara montrent de l’éntendement 
pour la ligne large puissante. Mlle. S. Taeuber: bizarrerie délirante dans l’a- 
raigné de la main vibre rythme rapidement ascendant vers le paroxysme d’une 
démence goguenarde capricieuse belle. Costume de H. Arp. Dans un autre genre 
— enfantin aigu et trop harmonieux, giratoire — et avec plus de liberté graci 
euse la première — se relevèrent Mlles. C. Walther et Macciachini. Les costumes 
que Mlle Chrusecz fait pour l’école: forme et couleur dans la pureté du rythme; 
sévère nécessité ligne droite clarté chaude simple. 
„DIE BIOLOGIE DES KRIEGES" par le professeur Nicolai (Orell Füssli & Co., 
Zürich) lire cette œuvre courageuse, consciente, révolutionnaire, absolue, claire. 
H. GUILBEAUX salue aussi la révolution russe. Dans un article de journal versifié. 
Le pathétique douillet de ce monsieur s’élargit béatement dans un état de dile- 
tantisme sentimental et médiocre-parfumé. 
A PROPOS DE LA POÉSIE SIMULTANÉE. Une Réctification. 
Le comité de l’associaton ART ET LIBERTÉ qui s’est affirmée: novatrice et gé 
néreuse, et qu’on doit louer pour son enérgie mise au service des jeunes, publie 
dans le No. 44 du „Petit Messager des Arts et des Artistes" une communication 
sur son activité. A la troisième séance donnée par cette société à la Galerie 
Lévesque le 18 Mars 1917, on interpréta un poème simultané par Sébastien Voirol. 
On écrit à ce propos dans l’exposé: „Cette forme nouvelle était pour la pre 
mière fois, présentée à la scène". 
Nous faisons savoir que la première réalisation scénique du poème simultané fut 
faite sous l’initiative et sous la diréction de Tristan Tzara à une soirée du 
CABARET VOLTAIRE le 31 MARS 1916. Ce fait a été accentué dans la publi 
cation „CABARET VOLTAIRE" parue le 15 mai 1916. 
Le poème „L’amiral cherche une maison à flouer" fut arrangé par Tzara. 
Le 14 Juillet 1916 à l’occasion de la première soirée de manifestation Dada, donnée 
à la „Waag“ on interpréta devant quelques centaines d’assistants „La fièvre puér- 
pérale", poème simutané à 4 voix par Tzara. Le 28 Avril 1917 à l’occassion de 
ia III e Soirée de la Galerie Dada on exécuta: „Froid lumière“ poème à 7 voix 
par le même auteur.
	        
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