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nous trouvons que c'est un vice dans l'homme. Il est obligé
d'y obéir. Ne pouvant subsister dans le repos, nous con
cluons qu'il est à sa place.
On sait ce que sorit le soleil, les deux. Nous avons le
secret de leurs mouvements. Dans la main d'Elohim, ins
trument aveugle, ressort insensible, le monde attire nos
hommages. Les révolutions des empires, les faces des temps,
les nations, ics conquérants de la science, cela vient d'un
atome qui rampe, ne dure qu'un jour, détruit le spectacle
de l'univers dans tous les âges.
Il y a plus de vérité que d'erreurs, pltu? de bonnes qua
lités que de mauvaises, plus de plaisirs que de peines. Nous
aimons à contrôler le caractère. Nous nous élevons au-
dessus de notre espece. Nous nous enrichissons de la con
sidération dont nous la comblâmes. Nous croyons ne pus
pouvoir séparer notre intérêt de celui de l'humanité, ne pus
médire du genre sans nous commettre nous-mêmes. Celte
vanité ridicule a rempli les livres d'hymnes en faveur de
la nature. L'homme est en disgrâce chez ceux qui pensent.
C'est à qui le chargera de moins de vices. Quand ne fut-il
pas sur le point de se relever, de se faire restituer ses
vertus ?
Rien n'est dit. L'on vient trop tôt depuis près de sept
mille ans qu'il y a des hommes. Sur ce qui concerne les
moeurs, comme sur tout le reste, le moins bon est enlevé.
Nous avons l'avantage de travailler après les anciens, les
habiles d'entre les modernes.
Nous sommes susceptibles d'amitié, de justice, de com
passion, de raison. U mes amis ! qu'est-ce donc que l'ab
sence de vertu ?
Tant que mes amis ne mourront pas, fe ne parlerai
pas de la mort.
Nous sommes consternés de nos rechutes, de voir que
nos malheurs ont pu nous corriger de nos défauts.
On ne peut juger de la beauté de la mort que par celle
de la Vie.
Les trois points terminâtes me font hausser les épaules
de pitié. A-t-on beson de cela pour prouver que Ton est
un homme d'esprit, c'est-à-dire un imbécile ? Comme si la
clarté ne valait pas le vague, à propos de points !