Sur la Teuille de garde du petit carnet relié de
carton-cuir où renfermés, manuscrits, les vers que
Mallarmé venant à Paris, jadis montra à Mendès,
i864, on lit, écrite au crayon postérieurement de
la main de l’Auteur, l’annotation : « Vers publiés
dans le Parnasse de 1866 — sans les correetions —
(Trois poèmes n'ont pas été publiés : Le Guignon,
Le Pitre Châtié, le Château de l’Espérance, qui
font partie de l’Œuvre Enfantine.) »
Plus tard, Mallarmé a fait sortir de la sobrement
et bellement nommée Œuvre Enfantine le Gui-
(jnon et le Pitre Châtié ; — il nous a paru normal
d’agir de même envers le Château de l’Espérance,
leur contemporain.
La PiÉDACTION.