II
lî
porte d’entrée
du chocolat vérité noisettes iournal
on fait des présomptions dé couloirs et de malles sur les
inscriptions des portes
tu es inquiet mais moi j’ai confiance
il y a beaucoup de soldats aux regards nouveaux
les couches étroites horizontales de l’air la lumière forte
tombe des escaliers
filtration par les grillages des rapports
les éléphants se couchent satellites noirs
est-ce prospectus de l’apparence ? condùis-nous sous le
rideau et dans les cabines familières
un doigt inespéré nous touche tout d’un coup
III
ce n’est que le commencement
mon âme un atelier de fleurs en papier de nouveau
fe n'ai pas oublié ma mère pourtant
le dernier engagement (si favorable)
elle me pardonnerait fe crois
c’est tard
on trouve dans tous les coins des coups déréglés de
tambour
si fe pouvais chanter seulement
toufours le même toufours quelque part
cette lumière éblouissante les fourmis la transparence
surgissant de la main coupable
fe partirai
la madone en bois sculpté est l'affiche la critique
silence opaque coupé par le tic-tac inégal
c'est mon cœur qui allonge la 5* mesure
et la gloire
entrevue
le rideau de velours après la marche finale
avec la plus subite inflexion penses-tu aussi à moi
quatre chiffres sur le mur
avec la dernière inquiétude
pourquoi chercher
et voilà une sonnerie qui ne cessera jamais