Volltext: Littérature (2 (1920), 11)

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nalisme, où j’ai dû entrer tout jeune, a été pour moi, une 
nécessité alimentaire C’est un métier absorbant et parfois 
décevant, mais passionnant aussi. Je fais de mon mieux pour 
m’y rendre utile et y servir le culte des bonnes lettres. Mais 
tout cela est peut-être un peu ambitieux. Mettons simple 
ment que j’ai suivi mon plaisir. 
PAUL SOUDAY. 
M. FRANTZ JOURDAIN 
Président du Salon d’Automne. 
Pour embêter, en général, les gens que mes idées dégoûtent, et 
pour donner une attaque d’apoplexie à M. Lampué, l’honorable et 
sympathique conseiller municipal de la Ville-Lumière. 
FRANTZ JOUR»AIN. 
M. FRANCIS JAMMES 
J’écris parce que, lorsque j’écris, je ne fais pas autre chose. 
FRANCIS JAMMES. 
M. GIUSEPPE UNGARETTI 
Par pudeur. 
Si je pouvais être quelqu’un, je ne m’amuserais pas à 
paraître. 
Vous savez que la pudeur est la forme consciente de la 
lâcheté. 
Mais, par hasard, je viens de me montrer tout nu. 
Ne m’en gardez pas rancune. 
UNGARETTI 
M. ANDRÉ COLOMER 
J’écris, je mange,, je respire, je fais l’amour, je pleure, je 
chante, je marche et je danse et je pense et je vis et je 
mourrai et je ne saurai jamais pourquoi. 
Pourquoi je vis? Pourquoi j’écris? Suis-je Dieu, pour résou 
dre des pourquoi? Je me constate et cela me suffit. 
Je suis 
ANDRÉ COLOMER. 
(A suivre.)
	        
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