Volltext: L'art contemporain (1)

JULJAN PRZYBOŚ. 
Les é t o i 
1 e s 
Grand dans le salut des plaines, 
au milieu de l’immense terre muette de tous côtés, sur l’angle de la maison, 
je regarde, dans les yeux tissés par les ombres 
les arbres ont vibré, ils croissent visiblement. 
Poète des mains, ouvrier de fierté, je m’élève par le regard 
jusqu’aux étoiles, la pression des étoiles me cannelle le bras droit 
le ciel descend comme un casque, je le mets sur ma tête 
et, le fusil chargé de la nuit, je m’élève sur moi. 
Roues 
Comment extraire sa journée de la circulation ? 
La ville crie avec les roues 
dont le fracas descend aux oreilles des ouvriers, qui 
portent sur le dos la journée gagnée. 
Les arrêts se sont déplacés de leur place 
en dépassant les voyageurs attardés, 
le trottoir fait une course avec la chaussée. 
Des cables se tressent les bras à la brèche du jour trop rare ! 
Des places couvertes de roues, s’envolent les chaussées 
prolongées par l’élan essouflé des pieds 
La rue - du coin jusqu’au coin inondant les maisons, 
des maisons - jusqu’aux toits, 
le comble conduit chaque jour l’œuvre jusqu’au toit. 
Comment rouler le poème aux roues ? 
La contrée échappera aux discours 
si la peine n’encercle pas les routes. 
Deux rails posés sur les traverses 
deux lèvres sur les phrases aplanies 
les haleines : C. V. 
Au lieu de mots, je me servirai du char. 
En attelant les rampes sur les pieds chargés 
en vous accroupissant, vous allez jusqu’aux dernières bornes 
dans les jointures des os vous portez les stations nouvelles en pierre 
inférieures à l’horizon de vos yeux ouverts. 
Un remblai a grandi d’une bosse portée par vous 
qui êtes un lieu exprès, 
Reliés avec la terre dans les bouches du travail 
par un tunnel vous approchez les limites établies par les pas. 
Fatigués de l’horizon, les constructeurs de voyage, 
se couchant avec le coucher du soleil, 
vous abreuvez l’espace conquis à votre taille 
les corps sans l’ombre des bornes, et 
debout sur sa propre volonté par le pont voûté de poitrine 
vous voyagez par un langage sinueux, quand 
sur le croisement des rails je veille aiguilleur de la bouche 
et des dents, comme une cigarette fumante, je lance une locomotive.
	        
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