29
ARRIVEE DES VOYAGEURS
Ils accoururent au premier signe. Leur enthousiasme semait
de petits drapeaux vernis sur les dalles des sommets. Seul, un
indifférent . . .
Par miracle, le plus fort était devenu impuissant. Il enroulait
machinalement les rubans de ses doigts aux branches des tours
en détresse, jurait d’être tranquille, appréciait les cris des en
fants, sa faim, sa soif et son argent. Au printemps, il cultivait
son jardin, la main armée d’un vase . . .
Dans l’asile, les vieillards embrassaient en pleurant leurs
compagnons de captivité, les frères lubriques. La maison pleine
de sable, les vitres cassèrent et il fallut fermer les volets.
On se demande encore qui leur conseilla de ne plus s’occu
per du reste.