LA PAIX A LA CAMPAGNE
Le soir, quand le hasard lâché creuse les mains des filles
quand le feu rassemble toutes les lianes de l’Ancien Continent
et que les pierres des villes comblent les caves, des danseuses
de cire et de métal apparaissent à travers l’indifférence des
infirmes qui liment avec patience le relief du corps humain.
Leurs compagnes écoutent, heureuses comme tout, leur chant
perpétuel, monotone et leurs enfants à la chevelure intacte jouent
avec les débris des dernières lectures.