s’obstine à suivre l’idéai de certains maîtres italiens du XIV siècle, mais en évitant de tomber
dans le style ». Roger Marx.
« .... Le sens du solennel est très développé chez ce peintre. Il évite soigneusement tout ce
que dans un tableau pourrait paraître intervenir par hasard. Ainsi que Baudelaire il pense que le
poncif fait le génie, et il cherche dans une réalité particulière la forme d’expression pour son sen
timent poétique ». Maurice Raynal.
« .... una sua grazia libera e quasi voluttuosa che bene si sposa al suo temperamento dram
matico, e che mi è cara perchè essa nulla ha a che fare con quella molle che non ammette perchè nón
la sopporta, sforzo mentale troppo intenso. Le "sue numerose composizioni trascinano chi possiede
senso plastico e poetico, tanto sono qua e là arricchite di eruditi motivi; e sibbene diano qualche
volta nel secco rivelano qualità belle di profonde osservazioni ricavate dalla fantasia e dalla natura.
Il de Chirico è un temperamento drammatico, irrequieto, ingenuo, crudo e sorprendente, pieno
di selvaggio vigore e di quelle altre prerogative degli animi forti e primordiali che non escludono le più
variate freschezze che uno possa vedere rappresentabili dal pittore per i suoi effetti di lume e d’ombra.
Il Trovatore, Ettore e Andromaca, Natura morta evangelica, sono vere opere le quali non
tollerano i giudizi provvisori della critica pupazzettistica e le sentenze da essa sempre malamente
rabberciate. Qui le tele hanno superfici ben definite e ogni sfumatura di tono risponde a una vo
lontà ben criteriata e rigorosa. Così che le sensazioni inserite in quello che io definii il « Principio
delle evidenze » scorrono dallo scheletro del quadro alle parti e non possono più tollerare le linee
tremolanti degli impressionismi. I rilievi rettilinei e curvillinei corrono nei movimenti che hanno
cessato di svolgersi alla maniera che i pensieri bene espressi si adagiano volentieri nella inesora
bilità della logica». Carlo CarrA
Parmi Ics peintres les plus remarquables dans le mouvement de la renaissance artistique euro
péenne se trouve le peintre Giorgio De Chirico.
Dans l’œuvre de ce nouveau peintre la conscience de l’artiste arrive au plus haut degré de
clairvoyance, ce qui confère à ses tableaux une profonde valeur d’esprit, une valeur que, d’après
le mot adopté par l’artiste lui-même, on pourrait sans aucun malentendu appeler : métaphysique.
Vrai Thésée s’ aventurant dans le labyrinthe inquiétant des valeurs nouvelles, de Chirico suivit
le fil que lui tendait sa muse étrange. Il arriva ainsi dans des lieux inconnus épars dans les lieux
mêmes où notre vie insensée s’écoule. Les maisons, les chambres, les salles, les couloirs, les
portes ouvertes ou fermées, les fênetres, lui apparaissent sous une lumière nouvelle. Il découvre
sans cesse des aspects nouveaux et de nouvelles solitudes un sens de recueillement jusque
dans les objets que l’habitude quoditienne nous a rendus tellement familiers au point d’occulter
comme dans une boîte-à-surprises, le fameux démon que Héraclite d’Ephèse voyait en toute
chose. C est ainsi que des biscuits, des boutons, des boîtesd’ allumettes, des cartes géographiques,
des fragments de métaux ou de bois peints, encandrés d’une certaine façon et vus d’un certain, côté
s’élèvent jusqu’ au sublime d’une nouvelle religion. Dans la latitude et la longitude d’un plancher ou
d’un plafond le peintre révèle un étrange infini, peuplé de fantômes mécaniques et géométriques.
11 y a de la fatalité dans l’œuvre de cet artiste, et le fantastique le plus inquiétant se fond en
lui avec le sens humain le plus profond. Papini.
«...G. De Chirico, qui m’à l’air d’“ emballer,, les Poètes, les Princesses lointaines et en géné'
ral tous ceux que T “ Infini requiert,,. Cet artiste “ s’apparente „ a bien des peintres italiens du XIV e
et du XV e siècles à la façon de Daumier, Rousseau, mais avec modernisme. »
Jacques - Emile Blanche.
« (De Chirico) c’est le peintre le plus étonnant de la jeune génération ».
G UILLA U M E ■ A POLLI N AI RE.