(Lomme toutes les œuvres d’art des grands musées de Paris, 
les collections du Petit Palais ont connu un exil de près de 
sept années. Acheminées, au début de la guerre, vers des lieux 
de refuge perdus au fond des Provinces, elle ne retournèrent 
dans la capitale qu’après la fin des hostilités. Pendant toute 
cette période, le Petit Palais a servi tour à tour de caserne à 
nos envahisseurs, que chassèrent en combattant, un jour du 
mois d’août 1944, les Forces Françaises de l’Intérieur, puis à 
nos Alliés Américains qui ne le libérèrent qu’au mois de 
mars 1946. À cette époque-là, le Petit Palais portait encore 
les traces de la bataille qui s’était déroulée autour de ses murs. 
Pas une seule des grandes glaces de ses fenêtres n’avait été 
respectée par les balles ou par la mitraille. Une de ses rotondes 
avait été dévastée par un incendie. Des constructions utilitaires 
encombraient son jardin et ses grandes salles. En deux mois 
de travail acharné, tout fut remis en état, car le Petit Palais 
devait rouvrir ses portes au mois de juin, en signe d’accueil 
pour les délégués de la Conférence de la Paix. Il fallait que 
Paris retrouve son visage de grande Cité de la Culture et qu’au 
delà de la crainte et du malheur le spectacle éblouissant de 
toutes les plus hautes joies dont s’ennoblissent les hommes se 
déroule à nouveau sur les bords de la Seine. 
Dès cet été de 1946, Paris avait retrouvé sa plus magnifique 
parure. L’Exposition des T'apisseries du Musée d’Art Moderne,
	        
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