sa mort en 1947, il en propagea les mots d’ordre. Parce que Fun et Pautre
peignirent par les valeurs et que leur vision par son exceptionnelle justesse,
donna sowvent Pillusion ‚d’une verite photographique ‚malgre des equivalents
plastiques nouveanx, on ne manqua pas de voir en Corot, en Marquet, des
createurs hors-serie detaches des bouleversements picturaux de leur siecle.
Corot, il est vrai, se reserva sur les grandes orgues du realisme, la sonorite
des voix celestes. Il se contenta d’etre le spectateur des barricades que
Courbet, Manet, Monet et leurs complices enleverent aux avortons du
romantisme et aux debiles industriels de la peinture academique.
Marquet, lui, contre toute appdärence, fait figure d’insurge. Regardez ses
nus d’ecole, ses paysages de 1898 peints avec les couleurs que, par Economie,
il broyait Iui-meme (il tenait ä rappeler ce detail de son difficile appren-
tissage). La valeur constructive de la couleur portee & une grande intensite
$’y opposait deja au realisme optique des Impressionnistes et & leur traduc-
tion de Paccidentel. Et je ne suis pas sr que Marquet n’ait pas pris plaisir
dä Etre designe& comme un des annonciateurs de la tempete dont Van Gogh
avait fait pressentir ’approche. S’il ne revendiqua pas le privilege d’&tre
un 'de ces pretendus chambardeurs dont on fit «les fanves» en 1905, il ne
refusa pas d’etre solidaire des Equipes venues de latelier Moreau et de
Chatou, au moins par goüt du non-conformisme et de la turbulence qui
presidait a leurs recherche‘
Il ne se demanda pas si sa technique devait Etre d’innovation ou de pru-
dence. A wvingt-cinq ans, il devait une vision personnelle bien determinte et,
dans sa technique, une decision que ne pouvaient plus enrichir de nouvelles
aventures chromatiques.
Marquet Etait Marquet, arme pour devenir, dans le prolongement‘ de
Corot et de Manet, le premier peintre de figures de son temps. Il ne se
prevalut de ce privilege qwavec une extreme nonchalance. : ..ril ne