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1918. LES DISQUES.
culinaire a franchi ces étapes ; et un subtil cassoulet, puis des toiles définitives où l’équilibre et la puis-
constitue une création synthétique aussi éloignée sance s’affirment en des combinaisons d’une beauté
d’un aliment cru naturel, qu’une œuvre des cubistes humaine universelle. Des objets naturels viennent
l’est d’un paysage réel. trouver une place logique, dans ces aérations ;
Comprendre et admettre ce point de vue, c’est non pour importer sur la toile, tous les complexes
aussitôt sentir et aimer la peinture de Léger, car, affectifs qui s’attachent a eux, mais pour y faire
a cette lucidité libératrice, Léger joint le tempe- figurer les éléments d’efficacité plastique dont ils
rament de base, toujours indispensable; un bon sont chargés. Ainsi, forgeant son ceuvre, progressant
moteur, un habile conducteur ; le moteur tire à plein, avec une sérénité tranquille, Léger s’avance dans
le conducteur dirige et organise. D’abord des cette voie, qui est la voie de demain, la grande voie
esquisses ou des projets, où la folle du logis s’épanche royale, de la peinture humaine, sensible, logique et
librement ; puis des études poussées, où les couleurs créatrice.
s’épurent, les harmonies s’établissent avec exactitude ; H. LAUGIER.
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