Volltext: Schweizerische Städtebau-Ausstellung Zürich 1928

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La Ville de LaChaux-de-Fonds proprement dite n’occupe qu’une 
très petite partie du territoire communal, la plus grande partie 
est couverte de pâturages et de forêts. La Chaux-de-Fonds, située 
dans une haute vallée du Jura, à une altitude minimum de 1000 
mètres ne doit son développement qu’à l’industrie horlogère, la 
seule régulièrement exploitée, et celà depuis près de deux siècles. 
Le village en mai 1794 fut entièrement détruit par un incendie, 
mais reconstruit de suite après en tenant compte des enseigne 
ments du sinistre. Dès ce moment la bourgade porte l’empreinte 
qu’elle a gardée jusqu’à ce jour: rues très larges, blocs de mai 
sons isolées les unes des autres pour diminuer les risques de feu. 
La grande préoccupation des Autorités jusqu’en 1887 fut l’ap 
provisionnement en eau potable de la Commune. Jusqu’à ce 
moment l’eau de la nappe souterraine de la vallée était utilisée 
en majeure partie; quelques maisons situées sur les flancs des 
collines avoisinantes devaient se contenter d’eau de citerne. 
Le projet de l’Ingénieur Ritter, prévoyant la captation de 
sources dans les gorges de l’Areuse, à l’altitude de 628 m., et leur 
refoulement à l’altitude de 1116 m., puis de là une conduite de 
17,000 m. qui l’amène à proximité de la ville, fut réalisé. 
Dès ce moment la ville peut se développer rapidement, mais il 
n’a malheureusement pas été tenu compte des nouvelles con 
ditions possibles, et le plan d’alignement, tel que prévu, soit 
distribution en quadrilataires, massifs étroits, orientés dans le 
sens longitudinal de la vallée, a été maintenu. Si ce système a 
l’avantage incontestable d’assurer une excellente insolation des 
maisons, il a par contre le gros inconvénient d’augmenter d’une 
façon considérable le nombre et la surface des rues. De plus la 
disposition en quadrilatères se révèle franchement défectueuse 
depuis l’augmentation de la circulation des véhicules à moteur. 
Les auteurs des plans d’extension primitifs n’avaient pas suf 
fisamment tenu compte de la configuration du terrain pour tracer 
les alignements, surtout pour les rues transversales à la vallée qui 
aboutissent soit à des impasses où alors la pente est si forte 
qu’elle empêche les gros charrois par les parties hautes. Les rues 
trop longues et trop larges orientées dans le sens de la vallée 
ont l’inconvénient de ne pas briser le courant d’air de la vallée.
	        
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