courants principaux qui portent les artistes
français contemporains.
On n’y trounera point, cependant, les
productions de l’Ecole officielle, ni celles de
certains „faunes“, en particulier des cubistes.
En d’autres termes, elle apparaît dépournue
de son aile droite et de son extrême gauche,
j’ose dire que cette omission a été nolontaire.
Pour l’Ecole officielle, n’est-elie point assez
connue, ne dispose-t-elle point, chaque année,
à Paris d’immenses espaces, enfin, ne semble-
t-elle pas toujours la même dans sa sagesse
correcte, qui ne na point sans médiocrité?
Le mieux semble donc de la laisser de côté,
quitte un jour, si l’entreprise tente quelqu’un,
à la montrer ailleurs, et à part. Et il serait
juste d’en faire autant pour „les faunes“. On
ne discute pas ici leur esthétique; on croit
seulement quelle est spéciale. C’est dans
un poème français du moyen âge que se
troune cette pensée, toute chargée de sens
dans sa forte concision: „démesure n’est pas
prouesse.“ E il y a démesure toutes les fois que
les moyens sont inférieurs à l’accomplissement.